Méthodologie : échantillon de 1020 dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié, interrogé par téléphone entre le 5 et le 15 décembre 2023.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité.
Toutefois, certains problèmes sont moins marquants tels les approvisionnements et la hausse des prix.
⇒ Une approche globale
♦ “L’année s’achève avec le 2ème score le plus faible qu’aura enregistré l’indicateur de l’optimisme en 2023 (77 points, 4 points de moins en deux mois).
Du fait de la hausse des taux d’intérêt, 21% ont renoncé à investir (3% les plus de 50 salariés), 37% ont moins investi (47% les 10 salariés et plus), 9% ont renoncé à recruter et 9% ont moins recruté (17% les 50 salariés et plus).
♦ Si les dirigeants d’entreprise estiment avant tout que « c’était mieux hier » (44%, +3 pts), 66% se déclarent cependant confiants pour 2024, 76% les 50 salariés et plus, vs 62% les 1-2 salariés, et par ailleurs 71% les services vs 60 le commerce.
15% comptent embaucher (26% les 50 salariés et plus) et 7% réduire leur effectif.
⇒ Des difficultés sont toujours identifiées :
-49% expriment encore de l’inquiétude à l’égard des conséquences de l’inflation sur la viabilité de leur entreprise,
-38% déclarent être confrontés à des retards de paiement (45% l’industrie, 48% la construction, mais 28% les 1-2 salariés), des retards jugés plus fréquents qu’en 2022 par 50% des entreprises concernées (60% les 1-2 salariés). Pour 29%, ces retards ont un impact important sur la trésorerie (36% la construction, 35% les 1-2 salariés),
71% jugent que les obligations qui pèsent sur les entreprises sont devenues plus compliquées à gérer au cours des 5 dernières années (+10 pts en un an), alors que peu de choses ont changé en ce domaine !
⇒ Toutefois, dans le même temps, des constats positifs sont dressés :
-Les dirigeants sont moins nombreux à ressentir les conséquences de l’augmentation des taux d’intérêt sur leur entreprise (29%, -12 pts par rapport à février 2022), alors que les taux ont monté !
-Ils affirment rencontrer moins de difficultés d’approvisionnement (25%, -11 pts vs février 2023), c’est moins le cas du commerce (38%) ; toutefois, les problèmes rencontrés sont encore les ruptures d’approvisionnement (64% et -2 points), les délais de livraison allongés (61% et -6 points), la hausse des prix des marchandises (42% et -14 points) et la hausse des prix du transport (24% et -11 points) ; 68% ont fait davantage appel à des fournisseurs basés en France.
–La hausse des prix des marchandises (42%, -14 pts) et des transports (24%, -11 pts) constituent moins une préoccupation.
⇒ Pour 2024,
-79% d’entre eux déclarent que la rentabilité est leur défi prioritaire, davantage le commerce 84% mais moins l’industrie, moins les 50 salariés et plus (63% vs 77 les 3-49 salariés et 82 les 1-2 salariés)
-Loin devant les ressources humaines (25%), mais 52% les 50 salariés et plus et 34 les 3-49 salariés vs 16 les 1-2 salariés,
-Loin devant les transitions écologiques et énergétiques (21%), mais 52% les 50 salaries et plus et 16 à 24% les autres tailles,
–et la transition numérique (IA, big data, green IT, RPA), 11% (15% les services).
Pour en savoir davantage : https://www.cci.fr/sites/g/files/mwbcuj1451/files/2023-12/Vague%20GCE%20d%C3%A9cembre%202023%20-%20global.pdf