Sondage Sofres/les Echos/ITG/BFM business auprès de 500 cadres du secteur privé,
Des résultats à comparer avec l’enquête OBEA-infraforces/cabinet Michael Page/Le Monde auprès de 1 000 personnes appartenant à des entreprises de plus de 1 500 salariés
84% sont actuellement satisfaits de l’emploi qu’ils occupent dans leur entreprise (12% extrêmement, 31% très, 41% satisfaits). Seuls 21% expriment de la lassitude, 19% de la déception et 15% de la méfiance, alors que 51% disent avoir de l’attachement, 41% confiance (45% des hommes, mais 31% seulement des femmes), 40% de la fierté et 33% de l’enthousiasme.
Les insatisfaits mettent en avant la rémunération (25%), le manque de reconnaissance (22%) et le manque de perspective à moyen terme (20%) ; peu le manque de sens dans leur travail (9%).
Ce qui parait le plus important est l’autonomie et la responsabilité (42%), la rémunération (29%), la liberté d’initiative (14%), les perspectives à moyen terme (10%).
Les mesures prioritaires en matière d’emploi sont pour 39% « d’encourager ceux qui veulent développer une activité en diminuant leurs risques », et autour de 20%), « réformer pôle emploi », « engager une réforme de la formation professionnelle », créer un contrat de travail unique.
Quant aux années à venir, 65% des cadres (dont 13% tout à fait probable) préféreraient les petites structures aux grandes entreprises ; selon 60% (dont 10% tout à fait probable) de plus en plus de cadres auront un statut d’indépendant ou plusieurs employeurs en même temps (51%).
37% envisagent de créer un jour une entreprise, alors que 26% y ont renoncé ; 13% se posent la question, mais 24% n’y songent pas du tout.
83% (dont 32% tout à fait) envisagent de créer si les frais engagés ne sont pas trop importants ; 81% s’ils continuent à bénéficier d’un régime de mutuelle ou de prévoyance ; 75% s’ils continuent à bénéficier de l’assurance chômage ; 55% s’ils ne sont pas seul et 47% s’ils n’ont pas à s’occuper de la gestion administrative et comptable.
L’enquête OBEA-infraforces montre que s’ils sont très majoritairement satisfaits et fiers d’appartenir à leur entreprise, 46% se sentent écoutés et 61% respectés ; mais en cas de réorganisation du travail, seuls 31% estiment être écoutés ; toutefois plus de la moitié donnent un note positive à leur dirigeant quant à leur exemplarité et à leur capacité à faire progresser l’entreprise.
Une typologie en 5 groupes a été repérée :
– Les « épanouis », souvent cadres, (16%) travaillent dans de entreprises soucieuses du dialogue
– Les « positifs inquiets » (20%) ont peur de devoir changer de métier
– Les « résignés » (24%) s’estiment peu écoutés, souvent cadres dans des entreprises au dialogue peu développé (de fait seuls 34% se sentent écoutés).
– Les « laissés pour compte » (19%) sont démotivés par les nombreux changements dus aux réorganisations
– Les « distants » (21%), plutôt ouvriers ou employés, de peu d’ancienneté dans l’entreprise