Méthodologie : Enquête du 2 au 10 novembre 2020 auprès de 1490 entreprises de 0 à 19 salariés ; 70% sont en société ; 27% n’ont aucun salarié, 58% entre 5 et 10, 12% de 6 à 10 et 3% davantage. 57% ont plus de 10 ans, 21% de 5 à 10 ans et 32% moins de 5 ans (dont 9% moins de 3 ans).
Les 2/3 jugent leur trésorerie difficile et 1/3 envisagent la cessation.
Si la prise en compte des conséquences économiques du premier confinement pour les TPE avait été appréciée par 58% (enquête SDI de Mai 2020), 74% de ces mêmes entreprises estiment que les conséquences économiques sur les TPE de la deuxième vague sont mal gérées (enquête SDI de Novembre 2020).
La segmentation des soutiens en fonction de secteurs d’activité précisément listés et des zones géographiques est source de confusion pour 41% à 57%, d’autant que le code APE de l’entreprise ne correspond pas toujours à l’activité réellement exercée.
Ceci étant, 68% estiment connaitre les aides dont ils peuvent bénéficier pour ce second confinement.
Les secteurs particulièrement concernés par une forte activité en décembre et actuellement fermés sont le textile, la chaussure, les articles de sport, la parfumerie et la bijouterie.
D’autres secteurs, dont l’ouverture est autorisée, dépendent aussi du chiffre d’affaires de décembre : la poissonnerie (15% du CA annuel réalisé en décembre), les cavistes (15% du CA annuel), les boulangers-pâtissiers (23% du CA annuel réalisé en décembre), les magasin de jeux et jouets (28% du CA en décembre).
Pour 27% la situation de trésorerie est jugée très difficile, pour 38% difficile et pour 35% suffisante.
1/3 estiment que cela pourrait conduire à la cessation d’activité, 25% à des reports d’investissement, 17% à des licenciements. Les cessations d’activité pour ceux qui l’envisagent pourraient avoir lieu pour 41% dans les 3 mois et pour 46% dans 6 mois ou au-delà.
46% apprécient la fermeture des rayons “essentiels” de grande surface, 33% ne sont ni pour ni contre et 21% défavorables.
83% des professionnels estiment que leur bailleur se saisira du dispositif d’abattement fiscal à hauteur seulement des 30% des loyers abandonnés sur la période d’octobre à décembre 2020.
59% des indépendants estiment que leur activité n’est pas adaptée au click&collect : l’intégralité des services à la personne notamment (coiffure, esthétique,…) sont dans l’impossibilité matérielle de proposer ce type de service. Bien souvent dans les autres cas sont opposées des questions d’essayage (vêtements, chaussures, optique…), de nature de clientèle (clientèle âgée) ou de rentabilité.
60% de ceux qui pouvaient mettre en place un système de vente à distance l’ont déjà fait.
Pour en savoir davantage : http://www.profession-gendarme.com/pour-les-tpe-cest-ouvrir-ou-mourir-enquete-du-sdi-1490-tpe/