Méthodologie ; échantillon de 1001 jeunes âgés de 18 à 35 ans représentatif de la population française âgée de le 18 ans à 35 ans, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI, entre 5 et le 10 octobre 2017. Les questions ont toujours été posées à l’ensemble des personnes interrogées.
L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
7% ont crée et 2% repris une entreprise; 14% sont en cours de réflexion concrète pour monter leur projet de création et 8% en ce qui concerne un projet de reprise; 33% envisage de créer et 17% de reprendre ultérieurement, mais cela est “plutôt un rêve que d’un projet précis. Au final, 54% sont impliqués dans le domaine de la création d’entreprise et 27% dans celui de la reprise.
Le taux de ceux qui préparent concrètement leur projet au regard de ceux qui ont l’intention de créer est de 30% et de 32% pour la reprise.
En ce qui concerne la création, le taux de concrétisation est plus élevé pour les hommes, les 25-29 ans, les CSP+ et ceux qui connaissent des chefs d’entreprise ; en reprise, il est aussi plus élevé pour les CSP+ et pour ceux qui connaissent des chefs d’entreprise.
L’ensemble des répondants, pour les aider dans leur démarche s’adresseraient en priorité :
-à une banque (51% dont 28 en 1ére citation),
-à une CCI (48% dont 26 en 1ére citation); les 30-35 ans y auraient plus recours, et les inactifs nettement moins.
-et moins souvent à une structure d’accompagnement du type BGE, Initiative France ou Entreprendre (27% dont 11 en 1ére citation); les CSP+ et ceux qui ont déjà eu envie de créer ou reprendre y feraient davantage appel.
-à Pôle Emploi (23% dont 12); les femmes y feraient plus appel, tout comme les CSP-
-à un expert-comptable (21% dont 8),
-à une plateforme de financement participatif (20% dont 6),
-à l’agence France Entrepreneur (14% dont 3).
Les freins pour créer leur entreprise sont :
-le manque de financement (39%), davantage pour les hommes (43%), les 18-24 ans (44%) mais moins les 30-35 ans (34%), les inactifs (47%) et ceux qui ont eu envie de créer/reprendre (45%),
-La peur de prendre des risques (33%), davantage les femmes (37%), les 25-35 ans (36 ou 37%), les CSP+ (40%),
-Le manque de connaissances business (marketing, communication, comptabilité) pour 29%,
-Le manque de confiance en soi pour 19%,
-Le manque d’accompagnement pour 17%, mais peu le manque de soutien des proches (5%).
Qu’en est-il du financement de l’entreprise et du rapport à la banque ?
-70% le financement bancaire (dont en 1ére réponse 41%); moins chez les 18-24 ans,
-61% l’apport personnel (dont 29%); davantage chez les femmes (65% toutes citations) et moins chez les hommes (57%), plus chez les CSP- (65%) que chez les CSP+ (59%),
-38% le financement participatif (dont 15%); davantage chez les 18-24 ans (43%) et moins chez les 30-35 ans (31%), plus chez les inactifs (42%) et chez ceux qui ont déjà eu envie de créer/reprendre (42%); 59% envisageraient de cumuler financement bancaire et financement participatif.
-30% un financement public (dont 9%),
-9% un business angels; 13% chez les CSP+.
Ce qui est attendu d’un acteur du financement (% d’une note de 4 ou 5) :
-61% une offre personnalisée,
-60% qu’il dégage une image de sécurité (face aux faillites, cyberattaques ou piratages…); moins important pour les CSP+ (54%),
-58% qu’il dispose de conseillers dédiés,
-54% qu’ il dispose d’une expertise sur différents métiers,
-53% qu’il offre des services innovants,
-46% qu’il dispose d’une structure adaptée avec des incubateurs et des pôles dédiés à l’innovation,
-33% qu’il soit présent à l’international
A la question quelle banque associez-vous le plus à l’entrepreneuriat et à la création d’entreprise (question ouverte, réponse spontanée) ?
-les banques coopératives et mutualistes (42%) dont Crédit Agricole (19% et 26% en réponse avec item imposé), Crédit Mutuel (9% et 18%), Caisse d’épargne (7% et 16%), Banque Populaire (6% et 11%), Crédit Coopératif (1%),
-les banques privées (33%) dont BNP Paribas (10% et 16% en réponse avec item imposé), Société Générale (8% et 16%), groupe CIC (7% et 12%), LCL (4% et 10%), Banque Postale (3% et 9%), HSBC (1% et 5%). Nombre d’autres banques sont citées en item imposé avec 1 à 5% de citation.