Méthodologie : échantillon de 500 personnes, à égalité entre les hommes et les femmes, entre 20 et 50 ans. 61% sont salariés à plein temps (73% des hommes et 50% des femmes) ; 13% des femmes sont à temps partiel (6% les hommes) ; 13% des femmes sont sans emploi (6% les hommes) et 15% au foyer (2% les hommes). Enfin 4% des hommes et 4% des femmes sont à leur compte.
On ne sait pas d’où échantillon est issu pour définir s’il est ou non représentatif.
Rien de bien nouveau dans cette enquête ; certains résultats sont par ailleurs éloignés de ceux d’autres travaux Français crédibles notamment en ce qui concerne l’intérêt à la création d’entreprise.
⇒ Comment se perçoivent-ils dans leur vie professionnelle actuelle ?
♦ 74% sont satisfaits de leur situation professionnelle actuelle et ce, peu importe le sexe ou l’âge (s’agit-il seulement de ceux en emploi salarié ou de tout l’échantillon ?) ; 78% des hommes sont satisfaits (dont très 16, et assez 31) et 69% des femmes (dont très 16 et assez 27).
♦ Interrogés sur le job de leur rêve, 3 thèmes sont présents :
-Un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle (58%), qui se traduit encore par des heures de travail flexible (40%), un travail à distance possible (26%),
-Un bonne ambiance de travail où l’on peur vivre ses passions (57%), notamment une possibilité d’évolution (28%), la possibilité d’y exercer une bonne estime de soi (15%), un engagement dans le développement durable (8%),
-Un revenu élevé (52%), des avantages (40%), le souci de bonnes cotisations retraite (13%).
Voir aussi les nombreux articles dans le blog au mot clé “opinion des salariés”
⇒ Leur positionnement face à la création d’entreprise
♦ 52% imaginent créer un jour leur entreprise (dont 13% très bien, 22% assez et 18 assez bien), sans qu’il y ait de différences majeures entre les hommes et les femmes.
Voir étude BPI sur l’indice entrepreneurial dans un article de ma note de décembre 2022 : “INDICE ENTREPRENEURIAL FRANÇAIS 2021”, Bpifrance, Ifop, lu décembre 2021
64% pensent qu’il est probable que le fait d’avoir leur propre entreprise puisse les rendre heureux (70% des femmes associent leur propre bonheur au travail indépendant, vs 58% des hommes). 30% sont persuadés que cela ne fait aucune différence ; 6% pensent qu’avoir leur propre entreprise ne les rendra pas heureux.
♦ Les principales raisons de choisir l’indépendance :
Comme dans toutes les enquêtes, l’épanouissement personnel (54%) et le fait de devenir son propre patron (51%), avec des heures de travail flexibles (43 %), face à une insatisfaction professionnelle (21%).
Alors que l’épanouissement personnel (61%) et la flexibilité des horaires de travail (54%) sont déterminants pour les femmes, les hommes sont plus enclins à citer le souhait d’être leur propre patron (51%) devant le désir d’épanouissement personnel (48%).
Pour les personnes âgées de 20 à 29 ans (56%) et de 30 à 39 ans (60%), l’épanouissement personnel est la raison principale, tandis que pour les plus de 40 ans, c’est le désir d’être son propre patron qui domine (52%).
♦ Que leur manque-t-il pour franchir le pas ?
-D’abord les finances : 46% en manquent, 39% ont peur du risque financier,18% le poids des charges (18%),
-Puis la peur de l’échec pour 39%,
-Une préparation suffisante, le fait d’être prêt : “l’idée” à préciser (31%), le manque de savoir faire technique (23%), l’absence de stratégie marketing (13%), l’absence de stratégie de numérisation (9%), pu encore en formation (9%),
-La complexité administrative (16%).
Les femmes trouvent qu’il est plus difficile de créer leur propre entreprise (36%), tout comme les employés(e)s (39%) et les étudiants (24%), vs 15 pour les hommes.
A une question su les incubateurs de type station F, 49% souhaitent en bénéficier (sans savoir les règles contraignantes pour y accéder), essentiellement dans les villes (12%), voire seulement dans les campagnes (7%).
⇒ 3 questions complémentaires
♦ Qu’en est-il de l’impact de la pandémie sur leur intérêt à la création d’entreprise ?
65% considèrent qu’un emploi permanent est utile après la pandémie, alors que 35% préfèrent être à leur compte (10% d’entre eux sont indépendants). Il n’y a pas de différences entre les hommes et les femmes.
Pour 62% la pandémie a changé leur regard sur la création d’entreprise : 23% choisiraient un secteur d’activité différent, 19% une présence en ligne plus affirmée, 15% un modèle économique davantage basé sur le numérique, voie pour 14% une localisation différente (grande ville pour certains, banlieue ou rural pour d’autres).
♦ Créer en zone rurale ?
-Cela est perçu comme plus difficile qu’en ville (38%), notamment pour les start-up, mais la numérisation devrait le faciliter (22%),
-Et donc requiert encouragement (42%) et soutien financier plus important (29%).
♦ Le développement durable
Pour 89% c’est assez ou très important ; les femmes y sont plus sensibles que les hommes ; son importance diminue avec l’âge, quoique fortement souhaitée.
Ce thème est principalement pris en compte pour bénéficier d’une image positive des clients (46%), pour soutenir leur région (40%), pour la prise en charge de la responsabilité et de l’engagement social (37%) et pour faire face à une concurrence accrue (21%).
48% des 20-29 ans sont favorables au soutien de leur région, vs 1/3 des trentenaires ; pour les 30-39 ans, 3 raisons sont plus importantes : l’image positive auprès des clients (44%), la prise de responsabilité sociale (38%), et de meilleures chances de succès auprès des clients grâce à un modèle économique à l’épreuve du temps (37%).
Pour en savoir davantage : https://www.ionos.fr/digitalguide/etude-sur-le-marche-du-travail-en-france/