En ce qui concerne l’évolution des 12 derniers mois, les AE ont connu une évolution plus favorable que les créations classiques , alors que la situation s’inverse pour les 3 derniers mois.
Février 2020 , au regard de février 2019 a connu une hausse de 4,8% du nombre de créations, d’abord au sein des entreprises individuelles non AE (+19,2%) et au sein des sociétés (+8,9%), alors que le autoentrepreneurs chutaient de 5,4%.
En ce qui concerne l’évolution des 12 derniers mois, les AE ont connu une évolution plus favorable que les créations classiques (+18,5% vs +12,8), mais nous le verrons après cette situation s’est inversée au cours des 3 derniers mois.
En ce qui concerne les AE, les évolutions les plus marquantes concernent les créations dont les taux d’autoentrepreneuriat sont les plus faibles; à l’inverse, les activités aux taux faibles d’autoentrepreneuriat sont celles qui ont le plus progressé. Les hausses vont de 6,8% à 36,9%. Noter le net retrait des transports (alias VTC et livraisons à domicile) en progression de 215% au cours des années 2013-2017, pour tomber à 6,8% cette dernière année, la progression la plus faible des activités.
En ce qui concerne les entreprises classiques, les plus fortes progressions sont surtout localisées dans les services aux entreprises et aux particuliers et dans l’industrie/construction, bien moins dans les activités commerce, HCR et santé.
Le tableau suivant permet de mieux comparer les évolutions sur 12 mois pour les AE et les créations classiques.
Les 3 derniers mois montrent un basculement au profit des créations classiques. j’ai comparé les 3 derniers mois à ceux de la période précédente, puis la période antérieure, en observant les créations supplémentaires. Pour la période la plus récente, le surplus de créations se répartit entre entreprises classiques (+15 421 créations) et autoentrepreneurs (+8 699), alors que dans la période précédente, la situation était inverse (+11 399 autoentrepreneurs et + 6 400 créations classiques). Cette situation est donc à suivre pour en déduire s’il s’agit d’une tendance durable ou d’un effet passager.