Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) est une variable clé de l’analyse du cycle d’activité des entreprises car il reflète le besoin de financement que l’entreprise doit couvrir pour assurer la continuité de son activité.
Le BFRE est structurellement positif, mais son poids décroît progressivement, traduisant des progrès dans la maîtrise des délais de paiement et dans la gestion des stocks; en 2015, Il ne progresse que de 2%, contre 3,4% en 2014.
Les délais de paiement des PME continuent de baisser en 2015 : les délais clients diminuent de 1 journée, à 43 jours de chiffre d’affaires (CA), soit 7 jours plus tôt qu’en 2007, et les délais fournisseurs 49 jours (11 jours de moins qu’avant 2007, en baisse de 1 journée en 2015); cette amélioration des délais de paiement n’allège pas la trésorerie des PME.
Le taux de marge demeure stable entre 2014 et 2015 et s’établit à 21,6%. La rentabilité économique mesure l’efficacité de l’appareil productif des PME, en rapportant l’excédent net d’exploitation à l’actif économique constitué des actifs corporels et incorporels exploités (terrains, constructions, machines, outils, brevets, etc.) et du BFRE. En 2015, cette rentabilité économique se maintient chez les PME : elle demeure quasi stable à 7,3 %, contre 7,4 % en 2014.
En 2015, la rentabilité économique se maintient chez les PME (7,3%, contre 7,4 en 2014). Le ratio de rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires en rapportant la capacité d’autofinancement aux capitaux propres; elle est stable en 2015 (8,8% contre 8,9% en 2014); elle est plus élevée pour les PME indépendantes (9,7% contre 9% pour les PME multi-unités légales).
Les capitaux propres représentent 42% des ressources mobilisées, avec une augmentation des fonds propres de 6,7% par rapport à 2014, du fait d’une progression du résultat net (+7,6%), et d’une baisse de la rémunération des actionnaires (un taux de dividendes à 59% en 2015 contre 64% en 2014).
L’endettement bancaire de 61% recule de 1 point (-1,7% pour les emprunts de plus d’un an), à rapprocher de la baisse du taux d’investissement sur la période (17% en 2012 contre 14% en 2015).