Échantillon de 5 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Sondage en ligne, du 20 février au 3 mars 2015.
Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération.
Les raisons de l’envie d’entreprendre (3 réponses possible) changent peu dans le temps conjuguant indépendance/liberté et réalisation de soi ; par contre le fait de diriger des personnes ou des équipes fait peu recette (7%) :
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Liberté (total 80) |
Réalisation de soi (total 119) |
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Liberté indépendance |
Choix de l’evt de travail |
Choix du lieu de travail |
Epanouissement personnel |
Concrétiser une Idée, une vision |
Vivre des défis |
Construire une aventure humaine |
Innover, créer |
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En % |
51 |
15 |
14 |
45 |
25 |
22 |
15 |
12 |
Les valeurs auxquelles les répondants sont attachés conjuguent respect des gens, importance du travail, courage et responsabilité ; deux groupes principaux ont été explorés, le rapport aux autres, le rapport à soi-même, dans l’accomplissement du projet :
Le rapport aux autres |
Respect des gens |
Morale éthique |
Responsa- bilité |
Tolérance bienveillance |
Solidarité partage |
Amitié |
Egalité |
Justice sociale |
Dialogue |
Esprit collectif |
Recon- naisance |
En % |
46 |
30 |
26 |
22 |
22 |
21 |
17 |
15 |
15 |
13 |
13 |
Le rapport à soi |
Valeur travail |
Liberté indépendance |
Courage effort |
Réussite personnelle |
Modestie humilité |
Confiance en soi |
Détermi- nation |
Ordre Autorité |
Protection sécurité |
Prise de risque |
En % |
33 |
31 |
32 |
18 |
17 |
16 |
16 |
16 |
10 |
6 |
Trois réponses peuvent interroger du fait de leur faible taux d’adhésion alors qu’elles sont au cœur de l’esprit d’entreprendre : la confiance en soi, la détermination et la prise de risque.
Les personnes ayant envie d’entreprendre privilégieraient la création d’un entreprise en solo (71% dont 32% en tant qu’autoentrepreneur) ; 25% envisageraient de créer avec des associés en société.
Les 2/3 envisagent une création dans le commerce et les services aux personnes, contre 17% dans les services aux entreprises et 9% dans le BTP et l’industrie.
Pour financer leur création d’entreprise, 60% envisageraient de mobiliser leur propres fonds (dont 15% via l’appui de proches), 41% un prêt bancaire, 35% des aides publiques et 10% un fonds de capital-risque, ces deux derniers éléments montrant le peu de connaissance de cette population sur les possibilités de financement au regard des activités qu’elles envisagent de créer.
Les raisons qui ont déclenché le projet concret de création de leur entreprise (3 réponses possible), chez ceux qui ont envie de créer, classés par ordre d’importance au regard des items proposés:
– Les atouts personnels et les appuis : expérience professionnelle (25%), personnes de confiance avec qui travailler (15%), réseau professionnel (10%), conseils de la part de proches (8%), aide de la part d’un organisme spécialisé (6%)
– Le rapport à sa situation professionnelle, marqué par le chômage ou le changement d’activité : peu de sacrifices à faire (15%), besoin de se mobiliser pleinement (13%), au chômage (12%), départ de la précédente activité professionnelle (10%), départ contraint de la précédente activité (7%)
– Le marché : marché porteur (25%), idée prometteuse (24%), conjoncture favorable (7%)
– Le rapport à la finance : prévision de meilleur revenu (13%), fonds nécessaire disponibles (9%), anticipation d’un bon retour sur investissement (8%), obtention d’un prêt bancaire intéressant (3%)
Les raisons qui ont pour le moment dissuadé ceux qui ont toutefois envie de créer leur entreprise, sont classées en 3 groupes par ordre décroissant ; au regard des items disponibles dans cette enquête, les manques de la personne distance les contraintes extérieures et plus encore les peurs :
– Les manques personnels : de fonds propres (33%), d’expérience professionnelle (20%), de réseau professionnel (13%), d’informations (14%), absence d’idée de produit ou d’entreprise prometteuse (12%), de personnes de confiance avec qui travailler (6%)
– les contraintes extérieures : conjoncture défavorable (36%), démarches administrative complexes (22%), marché peu porteur (8%), manque d’organisme pour aider (4%), anticipation d’un mauvais retour sur investissement (4%), absence de prêt bancaire intéressant (4%)
– Les risques de perte : crainte de perte de revenus (16%), craintes de sacrifice dans la vie professionnelle (14%), préférence pour une autre ou précédente activité (10%), marché peu porteur (8%), crainte d’une charge de travail trop importante (6%), dissuasion de la part des proches (5%)
Les jeunes (18-24 ans) sont 50% à avoir envie d’entreprendre (34% des français en moyenne) ; 13% (10% des français) déclarent avoir un « projet concret.
L’indice proposé pour comparer les tranches d’âge conjugue l’envie d’entreprendre et le fait de disposer d’un projet concret (en moyenne 34% des français ont envie d’entreprendre x 10% ont un projet concret, doit l’indice moyen de 340) ; la situation pat tranche est la suivante :
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18-24 ans |
25-34 ans |
35-49 ans |
Moyenne |
50-64 ans |
65 ans et plus |
indice |
650 |
700 |
468 |
340 |
200 |
6 |
Les jeunes ayant « envie d’entreprendre » affichent des motivations proches de celles de la moyenne : le désir de s’épanouir personnellement (45% contre 45), le fait de gagner de l’argent (31% contre 32), le souhait de concrétiser une idée, une vision qui leur tient à cœur (28% contre 25) ; par contre il se différencient par le fait de vivre une aventure, des défis (27% contre 15), et plus modérément par la volonté d’être libre, indépendant (55% contre 51 en moyenne),