Transentreprise dont la région Centre-Val de Loire est membre, est un réseau diffusant des offres de ventes d’entreprises commerciales, artisanales, hôtelières et industrielles géré par les CCI et les CMA dans la plupart des régions françaises. Parmi les activités plus représentées, quatre sur cinq sont artisanales : Coiffure-Esthétique, Boulangerie-Pâtisserie-Chocolaterie, Réparation automobile et Travaux de finitions.
La rareté des exploitations sur la reprise d’entreprise m’a conduit à publier les données de cette région, assez complètes pour situer le reprise des entreprises artisanales de cette région.
⇒ Au niveau transentreprise
6 533 entreprises sont dans le fichier des 11 régions adhérentes au réseau ; 94% sont en activité. 52% occupent 1 ou 2 personnes (chef d’entreprises compris), 25% 3 ou 4 et 23% davantage. 71% des chefs d’entreprise ont au moins 50 ans (dont 41% 60 ans et plus).
Les prix de cession moyen sont pour 34% moins de 50 000€, pour 28% entre 50 000 et 99 000€, pour 35% de 100 000 à 500 000€ et 3% au-delà. Les délais de vente sont pour 40% un an au plus, pour 35% de un à 2 ans et pour 25% 2 ans et plus.
Sur les 15 activités les plus fréquentes dans les annonces, 12 sont des fonds de commerce, une du BTP et une des services aux entreprises.
43% des annonces sont publiées par les CMA, 38% par les CCI et 19% par des partenaires. Le site a reçu 607 000 visites en un an.
Les prix de vente moyen oscillent entre 44.000€ (coiffure) et 290.000€ (hôtels) ; 15 activités sont citées avec un chiffre d’affaires moyen et un montant de prix moyen de transaction.
⇒ En Centre-Val-de-Loire
57% des offres ont été enregistrées pour la première fois en 2019 et 43% sont des offres enregistrées les années précédentes. Le taux de reprise a été de 31,6% entre 2015 et 2018.
33 (2015) à 40% (2016) des reprises ont nécessité au plus un an pour être transmise, 42 et 41% de 1 à 2 ans, 25 et 19% davantage.
48% selon les années se sont inscrits sur la plateforme du fait de leur départ en retraite ; 19% sont revenus au salariat; 8% ont changé de localisation et 6% pour des problèmes de santé et décès.
84% étaient au régime fiscal du réel simplifié et 15% au réel. 58% étaient en nom individuel, 8% en EURL, 30% en SARL et 5% en SA et SAS.
37% étaient localisés en commune de moins de 10 000 habitants, 36% dans des villes de 10 000 100 000 habitants, 27% dans des villes plus importantes.
En termes d’activité, la grande majorité sont dans des commerces, 18% dans le bâtiment et 6% dans la production (industrie), avec pour 65% une clientèle dominante de particuliers, 23% d’entreprises et 12% de collectivités. Dans 83% des cas la vente concerne un fonds de commerce et dans 17% un local (dont 7% le logement en sus).
58% étaient employeurs (87% de 1 à 5 personnes) ; les plus employeurs appartiennent au bâtiment et aux transports.
En termes de chiffre d’affaires, 53% avaient un chiffre inférieur à 250 000€ (dont 19% moins de 100 000), 30% un chiffre compris entre 250 000 et 500 00€, 17% un chiffre supérieur. Les chiffres d’affaires supérieurs à 500 000€ sont localisés dans l’industrie (27 à 35%) et dans le BTP (28%).
Les locaux d’activités sont constitués au trois quarts par des surfaces de moins de 250m² (9 sur 10 dans l’alimentaire) ; dans la coiffure ou l’esthétique, les surfaces ne dépassent que rarement les 100m² ; à l’inverse dans la Production, les locaux de plus de 500m² représentent quatre à cinq offres sur dix. de la plateforme.
68% des offres sont proposées à des prix inférieurs à 100.000€ ; 11% des offres dépassent les 200.000€, employant un nombre de salariés important ; lorsque les entreprises ont plus de 10 salariés, 86% affichent un prix de vente de plus de 200.000€.
Le prix de vente au m² est un tiers plus élevé dans les métropoles (893€/m²) que dans les communes peu denses (588€/m²). Les entreprises de la Production et du Bâtiment souvent situées en périphérie des grandes villes affichent des prix faibles qui n’intègrent pas toujours une valeur “clientèle”. Les métiers de Bouche sont dans le haut de la fourchette de prix du fait de leur positionnement fréquent au cœur des villes et de l’importance du capital matériel propre à leur activité (fours, machines).
Pour en savoir davantage : etude_-_transentreprise_2015-2019_vf2.pdf (crma-centre.fr)