Source : Le cabinet 6-t, spécialiste de la “mobilité partagée », présentait les résultats d’une étude réalisée en juin 2015, portant sur l’impact du service de VTC américain sur les autres formes de transport de personnes ; ce travail a été réalisé en totale collaboration avec Uber France, qui l’a financé. 6 476 clients localisés dans 6 agglomérations françaises et 2 suisses où le service était proposé à l’époque ont répondu.
Leur moyenne d’âge est de 32 ans, les célibataires et couples sans enfant sont surreprésentés ; un quart du panel est composé d’étudiants, bien plus que sa part dans la population française (10%).
Les usagers d’Uber bougent plus et poursuivent souvent leur parcours avec d’autres modes de transport (70 à 93% des trajets Uber sont prolongés par d’autres modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle comme le bus, la marche à pied, le vélo).
Les répondants utilisaient en moyenne 2,4 fois le taxi par mois avant de connaître Uber… 0,8 fois après. Tous les autres modes de déplacement (vélo, deux-roues motorisé, voiture personnelle) baissent aussi mais dans des proportions moindres.
Uber est davantage utilisé occasionnellement, pour des trajets “nouveaux” (27% n’auraient pas été effectués si le service n’existait pas, et le service se distingue pour les liaisons banlieue/Paris) tandis qu’Autolib est utilisé beaucoup plus fréquemment, notamment pour les trajets domicile/travail. Ce qui inciterait 23% de ses usagers à se passer de véhicule individuel, contre 5,4% pour les clients d’Uber. Ce qui, en valeur absolue, représenterait 22 000 voitures.
Le prix ne serait pas le critère primordial (22€ en moyenne pour une course en taxi, 18€ pour un Uber). Les clients citent plutôt le confort, la disponibilité grâce à l’application mobile et la facilité de paiement comme critères principaux.