CAP : sa pertinence est maintenue comme atout pour entrer dans l’artisanat mais pas dans l’industrie, où il est relayé par les bac pro et les BTS


« le CAP : disparition ou renaissance ? » base de données reflet, où les effectifs en CAP sont connus entre 1979 et 2009.", Bref du Cereq N° 295, janvier 2012

 En 2011, Le CAP est le diplôme qui propose le plus grand nombre de spécialité, même si celles-ci sont en nette diminution (138 ont disparu depuis en 20 ans). La part des effectifs en dernière année de formation parmi l’ensemble des diplômes de niveau V à III est passée de 49% à 19%, avec la mise en place des bac pro  et du BTS

 

Mais ces changements différent selon les secteurs d’activité :

-Les secteurs où les CAP demeurent très présents : le BTP, l’alimentation, la coiffure, les pressings…des jeunes à dominante masculine, issus de l’apprentissage notamment.

Plus de la moitié des diplômés de ces secteurs relèvent du CAP ; Le niveau V y est largement dominant (plus de 70% des effectifs) ; il s’agit de l’apprentissage par l’expérience de la maitrise d’un savoir-faire basé sur l’acquisition d’un geste professionnel.

-Les secteurs où sa part a beaucoup diminué : l’industrie où le nombre de spécialités a diminué de moitié en 20 ans et les effectifs ont reculé de 80% ; il a été remplacé notamment par le BEP.

-Le tertiaire (notamment les métiers de la vente, ceux des services à la personne plus récents), où le nombre de spécialité a cru à la fin des années 90, mais où les effectifs ont chuté de moitié ; les jeunes y sont beaucoup plus des femmes, issues de la voie scolaire.