La franchise en 2012, toujours actrice du développement des entreprises


« Enquête annuelle de la franchise 9éme édition, synthèse des résultats 2012 », Banque Populaire/Fédération de la Franchise,

 Enquête réalisée en juillet et août par l’Institut CSA, auprès de 153 franchiseurs rencontrés en face-à-face et 403 franchisés interrogés par téléphone et par ailleurs auprès du grand public (1005 personnes de plus de 18 ans représentatives de la population française).

 

Les français et la franchise

 

46% des français déclarent bien connaitre la franchise (39% en 2011) ; 47% l’ont connu par le biais des magazines ou de la presse, 35% par celui de la télévision, 28% par Internet.

Les 2/3 des personnes interrogées considèrent la franchise comme une solution intéressante lorsque l’on souhaite se mettre à son compte; mais seulement 40% des personnes qui aimeraient se mettre à leur compte ; ces dernières souhaiteraient concrétiser ce projet dans les 5 prochaines années, pour 51% d’entre elles.

Pour les personnes non-intéressées par la franchise, les inconvénients perçus sont la concurrence (40%), le coût (40%), les contraintes engendrées (39%) et le risque (30%). En revanche, pour les personnes intéressées par la franchise, le principal frein à l’installation en franchise est le fait que leur métier ou leur domaine d’activité n’existe pas sous cette forme.

 

Les franchiseurs

 

Au 1er janvier 2012, il y avait en France 1569 réseaux de franchise actifs ; 48% relèvent du commerce (alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison, autres commerces de détail) et 52% des services (automobile, bâtiment, services divers aux personnes et aux entreprises, hôtellerie et restauration). 85% des franchisés sont implantés en province (contre 81% en 2011).

 

La plupart des franchiseurs interrogés ont choisi le modèle de la franchise pour accélérer le développement de l’enseigne (75%), mais également pour bénéficier du dynamisme d’entrepreneurs franchisés (65%) et bénéficier d’un effet réseau (63%) ; beaucoup moins pour améliorer la rentabilité (32%).

Dans trois quarts des cas, le franchiseur se concentre sur le développement d’une seule enseigne.

Presque la moitié des réseaux français envisagent ou se sont déjà développés à l’international, principalement sous forme de master franchise.

 

L’enseigne a en moyenne 20 ans d’ancienneté (37% plus de 21 ans, et 40% 11 ans et moins) ; il se passe environ 11 ans entre la création d’une enseigne et celle du premier point de vente en franchise ; de ce fait, 18% des réseaux de franchise ont 21 ans et plus et 68%, 10 ans et moins (dont 38% moins de 5 ans). Le capital de la tête de réseau est détenu par les franchiseurs eux-mêmes dans 80 % des cas (contre 73% en 2011).

 

Pour 59% des franchiseurs interrogés, le chiffre d’affaires généré par leur activité (hors activité des franchisés) est inférieur à 10M€ (12%, un chiffre d’affaires supérieur à 100M€) ; ces chiffres sont stables sur ces quatre dernières années. En termes de chiffres d’affaires cumulés avec ceux des franchisés, 44% des réseaux génèrent un chiffre d’affaires inférieur à 10M€ dont 61% sont des réseaux de moins de 6 ans ; 16% génèrent plus de 100 millions d’euros.

 

Entre juillet 2011 et juillet 2012, les franchiseurs ont créé en moyenne 8 nouveaux points de vente, contre une seule fermeture ; 30% des franchiseurs ont créé 10 points de vente et plus sur les 12 derniers mois (contre 22 % en 2011).

 

Le profil des franchisés

 

83% ont plus de 35 ans (dont 51% de 35 à 49 ans). 44% des franchisés sont des femmes (36% en 2009). 49% ont un niveau d’études bac+2 alors que 30% sont issus d’une filière professionnelle (CAP, BEP, Bac pro). 69% sont d’anciens salariés du privé, 24% étaient à leur compte et 7% inactifs.

 

50% des franchisés vivant en couple sont aidés dans leur activité par leur conjoint, qu’il travaille avec lui dans l’entreprise ou pas (39% travaillent dans l’affaire).

 

48% ont ouvert leur premier point de vente à 35 ans en moyenne et pour 62% d’entre eux dans le département (75% dans la région dans lequel ils résidaient précédemment). L’ancienneté d’appartenance à leur réseau est de 10 ans en moyenne (37% moins de 5 ans et 42% plus de 10 ans).

 

Les franchisés s’impliquent au niveau local pour 64% d’entre eux en tant que membre d’une association de commerçant (40%), sponsor d’une association sportive (37%), mécène d’une manifestation culturelle (23%), mécène d’une association humanitaire (12%).

 

Les franchisés se sentent considérés comme un chef d’entreprise par leurs principaux partenaires (en hausse par rapport à 2011), notamment par leur banque (96%), les autres commerçants (91%), leur franchiseur (91%), les clients (88%), l’administration (84%), mais aussi les élus locaux (67%) et les instances représentatives du commerce et des entreprises (74%).

 

Pour 54% des franchiseurs, le profil des candidats à la franchise s’est qualifié au cours des dernières années  (plus diplômés, mieux informés notamment sur le marché, plus autonomes, notion d’appartenance au réseau plus forte, motivation plus forte pour devenir patron, attente d’un retour sur investissement plus rapide qu’auparavant); toutefois 25% des franchiseurs éprouvent des difficultés à recruter, un chiffre en progression depuis 3 ans.

 

Le profil des entreprises franchisées

 

Les franchises sont majoritairement localisées dans des agglomérations de plus de 25 000 habitants (56%), 28 % dans des agglomérations de 5 000 à 25 000 habitants. Les locaux commerciaux avec pignon sur rue continuent d’être la cible privilégiée d’implantation des franchisés à 89% ; le centre-ville reste très prisé, malgré le coût d’installation de plus en plus élevé (62%) contre 10% en centre commercial et 15% en périphérie.

 

74% exploitent un seul point de vente dans le cadre d’une seule enseigne ; 15% exploitent 2 points de vente, 11% davantage et 15% un ou plusieurs points de vente sous une autre enseigne.

 

Le chiffre d’affaire médian s’élève à 475 000 €, en retrait par rapport à 2011 (550 000 €) ; 34% ont un chiffre d’au plus 300 000€, 50% de 300 à 1 500 000€ et 16% davantage.

 

Le revenu annuel est stable et représente 34 500€ nets en 2012 (35 000 en 2011), dont 36% moins de 20 000€, 37% de 20 à 40 000€ et 27% plus de 40 000€ ; ce revenu émane à 81% de l’activité et 16% d’un versement de dividendes.

55% des franchisés s’estiment plus avantagés en matière de rémunération par rapport aux salariés (vs 63% en 2011) ; 54% d’entre eux estiment mieux gagner leur vie qu’un commerçant isolé.

47% des franchisés déclarent un chiffre d’affaires en progression en 2011 (72% selon les franchiseurs).

45% des réseaux disposent d’un site internet marchand (33% en 2010). La vente s’effectue dans 84 % des cas sur le site du franchiseur et pour 9% sur celui des franchisés. Lors des transactions sur le site du franchiseur, la relation commerciale est attribuée au franchisé pour 37% des réseaux. La relation commerciale des clients de la zone du franchisé qui ont effectué un achat sur le site de l’enseigne est conservée par le franchisé dans 37% des réseaux. Mais dans 23% des cas, la relation commerciale est gérée par le franchiseur qui verse une commission au franchisé (chiffre identique à 2011).

 

47% des franchisés emploient entre 2 et 5 salariés, 29% moins de 2, 15% de 6 à 9 et 28% plus de 10 salariés ; le nombre moyen de salariés en équivalent temps plein est de 5,6 par franchisé. 48% des franchisés ont créé au moins un emploi depuis 2011 (1,7 emploi en moyenne) et seulement 3 % affirment avoir procédé à des licenciements depuis juin 2011.

 

Le coût de la création d’une franchise est moins de 50 000 € pour 27% des franchisés ; il est de 50 à 100 000€ pour 20%, de 100 à 200 000€ pour 22% et de 200 000€ et plus pour 26%. 56% ont recours à l’emprunt et 5% à une autre source que les ressources personnelles.

Pour ceux qui ont eu recours à l’emprunt, celui-ci est inférieur à 50 000€ pour 14%, compris entre 50 et 100 000€ pour 19%, entre 100 et 200 000€ pour 23% et de plus de 200 000€ pour 24%.

 

Les principales raisons de choix d’une banque sont l’octroi de financement (36 %), l’antériorité de la relation avec celle-ci (35 %) et la proximité (30%). Les franchisés sont globalement mono-bancarisés (74 % en 2012), tandis que les franchiseurs sont multi-bancarisés pour 69%.

Un franchiseur sur deux et un franchiseur sur quatre sont clients Banque Populaire. 71 % des franchiseurs recommandent une banque auprès de leurs franchisés; 67% des franchiseurs recommande la Banque Populaire.

 

76% des franchisés déclarent cette année avoir sollicité l’avis d’un expert (+ 4 points par rapport à 2011) : 51% un expert-comptable, 31% une banque, 14% un avocat-juriste.

 

La relation franchiseur/franchisé

 

Le contrat de franchise a une durée moyenne de 5,9 ans ; de fait 58% ont des contrats de 5 ans et 26% de 7 ans.

 

Pour recruter leurs futurs franchisés, les franchiseurs investissent dans une communication de recrutement diversifiée (notamment sites internet 86%) ; ils investissent aussi dans la presse (62 %), les salons (57%) et à l’intérieur du réseau lui-même (53 % contre 47 % en 2011).

 

35% des franchiseurs ressentent une difficulté à recruter des candidats (notamment les réseaux comptant moins de 50 points de vente). Bien que le nombre de candidatures reçues soit stable depuis 4 ans, les franchiseurs sont de plus en plus exigeants et qualitatifs dans leur processus de recrutement : 56% des candidatures n’aboutissent pas à un contrat (45% en 2009). Comme en 2011, 43% des franchiseurs favorisent le recrutement de franchisés parmi leurs salariés.

 

La pertinence et la qualité du concept sont depuis quatre ans les éléments-clé assurant le bon développement et la pérennité du réseau pour 80% des franchiseurs ; 54% citent ensuite la qualité de la relation franchiseur-franchisé, et 28% la pertinence des services apportés par la tête de réseau (contre 18% en 2011).

 

Les principales difficultés au développement de leur réseau citées par les franchiseurs : le financement de leurs franchisés (56%), le prix et la rareté des emplacements (52%), la difficulté à recruter des franchisés (42%).

 

 

Dans les motivations relatives au choix de créer en franchise, 29% des franchisés souhaitent bénéficier de la notoriété d’une enseigne, 27% des services offerts par le franchiseur (encadrement, suivi, aide et assistance), 20% le fait de bénéficier de la force d’un réseau et de l’expérience d’autres franchisés (ces deux derniers points en progression) et 15% les produits.

Les futurs franchisés ne s’engagent pas sans s’être solidement renseignés au préalable : ils s’interrogent sur la rentabilité du réseau (79%), l’antériorité et l’expérience du réseau (74%), les outils d’accompagnement proposés et la satisfaction des franchisés (68%), la déontologie de l’enseigne (54%) ; 33% se renseignent sur les engagements sociétaux et environnementaux du réseau et 13% sur l’adhésion du réseau à la Fédération française de la franchise (La Fédération française de la Franchise est connue par 51% des franchisés ; 64% considèrent qu’elle est autant au service des franchisés que des franchiseurs).

43% des franchisés ont consulté plusieurs réseaux avant leur prise de décision (en moyenne 2.2 réseaux). Les futurs franchisés se sont informés en salon professionnel (41% dont 20% salon de la franchise), sur internet (30%), à partir de la presse professionnelle ou économique (11%), auprès de franchisés (10%) ou via le bouche à oreille (7%).

 

En ce qui concerne l’évaluation du projet professionnel proposé à leurs franchisés, les franchiseurs mentionnent prioritairement l’assistance aux franchisés (8,1/10), les moyens techniques pour être plus réactifs (7,7/10), l’opportunité pour le franchisé de changer de carrière (7,6/10), le bénéfice de la force d’un réseau (7,3/10).

En parallèle, lorsque les franchisés notent le projet professionnel offert par le franchiseur, les quatre premières mentions vont à la notoriété du réseau (7,6/10), la liberté d’action laissée au franchisé (7/10), l’assistance apportée par le franchiseur (6,8/10), l’effet réseau (6,6/10). Globalement, les franchisés donnent une note de 7,2/10 de satisfaction de leur projet professionnel, mettant en avant l’assistance offerte par le franchiseur et le fait de bénéficier de la force d’un réseau ; les dimensions les moins bien notées sont les moyens technologiques mis à disposition pour développer le e-commerce (5,5/10) ainsi que l’opportunité de changer de carrières (5,7/10).

 

La formation initiale est quasi systématique (suivie par 97% des franchisés) ; elle est également suivie à 77 % par les salariés du franchisé. 86 % des formations se déroulent dans un centre de formation du franchiseur et 12 % par des « franchisés formateurs » (contre 18 % en 2011).

En moyenne, les franchisés évaluent à 66 jours la durée de la formation initiale obligatoire (contre 56 jours en 2011), alors qu’elle est estimée à 33 jours en moyenne par le franchiseur.

84% d’entre eux estiment que cette formation initiale les a bien préparés (+8 points par rapport à 2011).

Des cessions de formation continue sont proposées dans 79% des réseaux selon les franchiseurs. 24% déclarent avoir suivi une formation lors de ces deux dernières années ; 44% en ont bénéficié une fois par an et 30% tous les 6 mois. 85% des formations se déroulent en salle avec un formateur, mais 45% ont suivi une formation en e-learning. 88% des participants ont répondu que la formation continue répond à leurs attentes.

Dans 59% des réseaux, le personnel des franchisés a également suivi une formation continue (64 % dans les réseaux ayant moins de 6 ans d’ancienneté). Ces formations mêlent à la fois les aspects pratiques et théoriques et durent en moyenne 14 jours. Elles sont de moins en moins imposées par les franchiseurs : seulement dans 45% des cas (contre 63% en 2010).

 

99% des franchiseurs interrogés ont mis en place au moins un outil d’animation ; le nombre moyen d’outils cité est de 4,5.

89% des franchiseurs ont mis en place des animateurs de réseau (en hausse avec une moyenne de 3,6 animateurs) ; 94% des franchisés ont reçu la visite d’un animateur, soit à l’ouverture, soit dans le cadre de visites régulières (contre 90% en 2011). Pour 77% des franchisés, les animateurs répondent à leurs besoins. Quand les animateurs ne répondent pas aux attentes des franchisés (23%), les raisons évoquées sont des réponses non adaptées à leurs questions, un manque de suivi dans les moments difficiles, des visites pas assez fréquentes, un manque d’écoute, voire un manque de compétence.

 

Les franchiseurs accordent une place croissante à l’utilisation des réseaux sociaux : 76% prennent en compte ces nouveaux vecteurs de communication dans leur stratégie d’image (65% en 2011).

Côté franchisés, 27% d’entre eux utilisent les réseaux sociaux pour faire connaître l’actualité de leur point de vente, un chiffre également en progression par rapport à 2011 (20%). Ainsi 83% ont créé une page Facebook dédiée à leur point de vente et 26 % organisent des événements via les réseaux sociaux.

 

85% ont participé à des commissions, groupes de travail, conventions ; 72% utilisent l’intranet, 69% lisent le journal interne ; 14% participent à une association de franchisé.

 

53% des franchiseurs mettent en place des outils d’accompagnement de leurs franchisés lors de la cession de leur affaire, bien que la moitié des réseaux n’aient pas connu de cession au cours des 2 dernières années ; en moyenne, les franchisés envisagent de céder ou transmettre leur entreprise dans 9,5 années. Cependant, 35% des franchisés envisagent de céder leur entreprise dans 5 ans ou moins, un tiers l’envisage dans 6 à 10 ans.

Les raisons en sont l’opportunité financière (71%), la possibilité de changer d’activité (40 %), la cessation de l’activité, le départ à la retraite (39 %, 65 % chez les franchisés âgés de 50 ans et plus). 66% pensent être mieux armés qu’un commerçant traditionnel pour transmettre ou céder leur entreprise dans de bonnes conditions.

Les principaux successeurs envisagés restent un des salariés du franchisé (23%), un nouveau franchisé (21 %), le franchiseur (17 %) ou encore un franchisé installé (14%).

L’accompagnement dans la cession/transmission d’entreprise franchisée est anticipée dans une perspective de maturité (81% de ces mesures sont mises en place par des franchiseurs ayant une expérience réseau de plus de 15 ans) ; ils mettent alors en place des outils d’accompagnement (proposition de repreneur potentiel, reprise de l’entreprise du franchisé par le franchiseur, recherche de partenaires financiers…)

En cas de litige, le recours à un tiers médiateur reste l’option la plus retenue (75% des cas) et une instance officielle de médiation vient en deuxième position (62%).

 

L’avenir

 

72% des franchisés et 95% des franchiseurs confirment leur optimisme dans un contexte économique chahuté.

Coté franchisés, les raisons en sont à 70% des raisons liées à leur entreprise et à leur franchise (CA, secteur d’activité, leur savoir-faire, leurs motivations personnelles) et 24% à l’enseigne et au franchiseur (dynamisme de l’enseigne, évolution de la marque, politique commerciale…).

81% des franchisés se déclarent attachés ou tout à fait attachés à leur réseau ; toutefois si 58% se disent fidèles, 21% se perçoivent comme captifs (obligés de poursuivre), et 16% en volonté de ne pas poursuivre

38% expriment leur intention d’investir dans un autre point de vente (dont 6% dans un autre réseau) ; cette intention est majoritairement affirmée par les jeunes franchisés, ayant entre 18 et 34 ans, qui ont ouvert leur entreprise il y a un ou deux ans. Quant à ceux qui n’envisagent pas de projet de croissance, ce sont pour les deux tiers des franchisés ayant entre 50 et 64 ans.

 

Coté franchiseurs, les raisons sont la qualité et l’évolution du concept (70%), la qualité humaine du réseau (68%), le développement (42%) et la notoriété (36%), les parts de marché (25%), la rentabilité (24%) et les possibilités de diversification (19%)

Les franchiseurs ont l’intention d’ouvrir de nouveaux points de vente en 2013 ; près de 46% des franchiseurs ont l’intention de créer 10 points de vente dans les 12 prochains mois ; seulement 4% ne pensent pas se développer.

 

Plus de 9 franchiseurs sur 10 ont incité leurs franchisés à mettre en œuvre un relais de croissance en privilégiant le développement de nouveaux produits et services (80%), l’ouverture de nouveaux points de vente (67%), l’intégration des nouvelle technologies (54%), 36% la conjugaison du point de vente et de l’e-commerce ; 37% des franchiseurs ont mis en place une stratégie multi-canal (39% en 2011) comprenant vente sur internet (58%), vente par une application Smartphone (26%), vente par correspondance sur catalogue (17%), 3% ont déjà mis en place le téléphone portable comme moyen de paiement (20% des franchisés interrogés sont intéressés par ce nouveau moyen de paiement) .

Ils privilégient le renforcement de leur communication (70%), l’ouverture de nouvelles succursales (61%, en recul), le fait d’investir dans les nouvelles technologies (46% contre 34% en 2011, une forte demande des franchisés). 37% veulent se développer à l’international, notamment sous forme de master franchise (57%) ou de franchise directe (32%) ; mais ils se heurtent à la difficulté à s’adapter à la réglementation (52%), à celle de trouver des partenaires sérieux et solides (50 %) et à la complexité et la lourdeur des formalités (48 %)