R&S suit l’évolution annuelle de la collecte, à partir des montants communiqués ou publiés par un panel de 170 associations et fondations (environ 1,4Md€). Ce suivi complète celui des dons déclarés fiscalement et publié, chaque année. L’ambition est de donner la parole aux responsables de la collecte (347 collecteurs, pour un montant situé entre 1,6 et 1,8Md€), dans une enquête en ligne anonyme menée entre le 24 octobre et le 20 décembre 2016.
Les partenaires sont l’Association Française des Fundraisers, le Comité de la Charte du Don en confiance, l’Institut des Dirigeants d’Associations et des Fondations, l’Institut du Développement de l’Ethique et de l’Action pour la Solidarité, l’agence EXCEL devenue HOPENING, le réseau d’experts et d’universitaires Recherches & Solidarités, la Coordination Sud et le Carrefour des associations parisiennes 16% des collecteurs ont recueilli moins de 50K€, 26% de 50 à 500 K€, 30% de 0,5 à 5M€ et 28% au moins 5M€.
Les collectes les plus faibles (moins de 500K€) sont le fait de la jeunesse-sports-loisirs-éducation populaire (les 2/3 ont collecté moins de 500K€) et le secteur histoire-culture-patrimoine (66%), la prévention en santé et l’aide aux personnes (50%), l’enseignement supérieur (47%), contre en moyenne 42%.
Les collectes les plus importantes (au moins 5M€) sont localisées dans la protection de l’enfance (56% plus de 10 M€), l’humanitaire (45% au moins 5M€), et la recherche médicale ou scientifique (38% plus de 5M€), contre une moyenne de 28%.
Pour le 2/3 des collecteurs la collecte a été bonne et pour 4% préoccupante ; le bilan est plus souvent satisfaisant dans les plus grosses organisations, notamment au regard des petites (moins de 50K€). La collecte a permis de répondre aux besoins pour 38%, partiellement pour 51%, difficilement pour 10%. 60% sont satisfaits de la collecte pour 2016. Toutefois des sujets d’inquiétude se manifestent : recrutement de nouveaux donateurs (37%), devenir de l’ISF (34%), prélèvement à la source de L’IR (28%).
Pour les petites organisations ; il s’agit davantage de la fidélisation des donateurs, du suivi des grands donateurs, de la collecte par des plateformes extérieures et du mécénat d’entreprises
Pour les plus grandes, il s’agit davantage du devenir de l’ISF et du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, de la question des legs, du contrôle de l’évolution des coûts de la collecte.