Methodologie : échantillon de 606 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le mercredi 15 et le mardi 21 juillet ; la représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.
Les secteurs de la construction et de l’industrie sont les plus confiants, le commerce le moins.
⇒ La conjoncture
Après que l’indicateur de l’optimisme a atteint son plus bas historique au mois de mai (49), il a regagné 24 points entre mi-mai et mi-juin (73). L’augmentation se poursuit aujourd’hui (+5 points en un mois), sans rattraper les scores d’avant crise (78, 14 points de moins qu’en février dernier). L’indice baisse légèrement chez les dirigeants d’entreprises de dix salariés et plus (-7 points).
L’inquiétude, reste le sentiment majoritaire (35%, +2 points), sans pour autant atteindre des pics comme en mai dernier (44% alors), et continue de faire jeu égal avec la confiance (35%, +4 points); l’attentisme poursuit sa progression avec une augmentation de 7 points (26%).
Les plus petites entreprises sont autant (35%) à se dire inquiètes que confiantes, alors que la confiance domine plus largement chez les entreprises de 10 salariés et plus (42% contre 31% inquiètes).
L’inquiétude est plus présente parmi les dirigeants des secteurs du commerce (40%), vs 29% pour la construction et 31% pour l’industrie.
59% (dont très 26) jugent leur niveau d’activité inférieur à celui de l’année passée à la même période ; c’est le fait de 67% pour le commerce vs 44 pour l’industrie et 49 pour la construction, tout comme celui des TPE (60% vs 44 pour les 10 salariés et plus). Noter qu’il est supérieur pour 6% (11 pour l’industrie).
93% ont principalement leurs ventes en France (87% les 10 salariés et plus, 84% le commerce). Seuls 12% ont au moins une part de leur production à l’étranger.
Ces derniers sont une majorité à ne pas avoir l’intention de relocaliser leur production sur le territoire national (94%, dont 85% certainement pas); les raisons en sont l’impossibilité pour des raisons de sous-traitance n’ayant pas leur propre centre de production (29%), les coûts trop élevés de production en France (27%), le manque voire d’absence de disponibilité des produits sur le territoire national (14%), voire souhaitent produire à l’étranger dans le cadre de partenariat (13%).
Interrogés sur l’évolution attendue pour leur entreprise au cours des 12 prochains moins, 59% estiment être confiants (dont 6% très), en nette chute au regard de janvier 2020 (81%). La construction et l’industrie sont les plus confiants (73 et 70% vs 53 pour le commerce et 57 pour les services), tout comme les pour les plus de 10 salariés (67% vs 58 pour les moins de 10 salariés).
La situation économique difficile vécue par les entreprises se répercute sur les intentions de
recrutement (6%, -3 points), davantage dans l’industrie (11%) et le construction -8%) et les plus de 10 salariés (18% vs 5 les moins de 10 salariés), alors que 1% seulement comptent réduire leur effectif.
⇒ Les vacances des chefs d’entreprise interrogés
67% déclarent prendre des vacances en juillet/août (-9 points comparativement à la même époque l’an dernier); au sein de ces derniers, 5% au plus une semaine et 40% au moins 2 semaines. 33% n’envisagent pas de vacances ; Le commerce et les moins de 10 salariés sont ceux qui ne prendraient pas de vacances (respectivement 50 et 34%).
64% des vacanciers actuels et futurs envisagent alors de totalement déconnecter, 26% de rester accessible aux urgences et 10% de répondre aux demandes courantes.
Pour en savoir davantage : https://www.cci.fr/documents/11054/10062163/vague+juillet+2020+GCE.pdf