La Commission des Études Économiques a validé les données statistiques d’une population de près de 183 000 entreprises portant sur les exercices clos en 2015. Cette validation a permis d’analyser 76 professions réparties au sein de 11 secteurs d’activité.
En 2015, le chiffre d’affaires des TPE adhérentes à la FNCGA diminue de 0,9% après -1% en 2014 et -0,4% en 2013; la valeur ajoutée est aussi à nouveau en baisse, -0,5%, mais beaucoup moins qu’en 2014, -1,4%: l’excédent brut d’exploitation ressort en retrait de 1,5% contre 3,4% en 2014; la rentabilité finale, après cotisations sociales de l’exploitant déduite, est négative de 0,8%, après -3,4% en 2014, -1,1 en 2013 et -2,5 en 2012; les charges courantes dont les frais de personnel ont été relativement maîtrisés.
Au niveau de l’activité, seuls 2 secteurs sur les 11 présentent des évolutions positives en termes de chiffre d’affaires : les services divers (imprimerie, agences immobilières, pressing, entreprises de nettoyage…), connaissent une hausse de 1,4% et le secteur des transports une hausse de 0,9% 3 secteurs sont stables : -0,1% ou -0,2%, les cafés-hôtels-restaurants, les détaillants alimentaires et les professionnels en beauté-esthétique. 6 autres secteurs présentent des variations négatives: l’automobile (-0,9%), l’équipement de la maison (-1%), la santé (-1,1%), la culture et les loisirs (-1,2%), le bâtiment (-1,4%), l’équipement de la personne (-2,4%). ferme la marche.
L’évolution de rentabilité bénéficie à 2 secteurs (transports et automobile), avec une amélioration du résultat final supérieure à 2%, puis culture et loisirs et les services divers (+1,2% et +1,1%), l’alimentaire, la beauté-esthétique et les cafés-hôtels-restaurants (entre 0,4% et +0,7%); l’équipement de la maison est stable; les professionnels de la santé restent dans le rouge (-1,4% après -0,8%), comme le bâtiment (-1,3%, mais moins fortement qu’en 2014, -4,8%); enfin, l’équipement de la personne recule encore, -2,2%, après -3,6% en 2014.
En 2015, les dirigeants de TPE ont vu leur capacité d’autofinancement brute se redresser de 0,3% après -3,0% en 2014. Leurs investissements baissent encore, mais moins fortement: l’endettement évolue dans la même proportion, -6,0% en 2015 et -6,5% en 2014; Ils ont par ailleurs modéré leurs prélèvements, -0,8%.
Le résultat courant moyen net, après prise en compte des cotisations sociales dues par les chefs d’entreprise, est de 33 000€ en 2015 (26 700€ sans la santé). La proportion d’entreprises gagnant moins qu’un smic net est de 29%; 34% se situent entre 14 000 et 28 000€, 17% entre 28 000 et 42 000€, et 21% dans une tranche de revenus supérieurs à trois fois le smic net.
Une récapitulation par grand secteur :
L’étude détaille par professions ces résultats entre 2011 et 2015 et zoome sur quelques secteurs d’activité ou professions :
Sur le podium des professions qui gagnent le plus en 2015, on trouve : – Les pharmaciens d’officine : 144 500 € (2014 : 144 900 €) – Les opticiens : 63 000 € (2014 : 60 400 €) – Les ambulanciers et les taxis-ambulances : 61 400 € (2014 : 52 000 €) – Les débitants de tabacs-jeux-journaux (46 200 €), les prothésistes-dentaires (45 800 €), les cafetiers et débitants de tabacs-jeux (44 600 €), les agents immobiliers (39 700 €).
En bas de tableau, les professions qui gagnent le moins sont : -les coiffeurs (17 900€) et les coiffeurs à domicile avec 11 000 € (2014 : 10 800 €) -les esthéticiennes-parfumerie (15 800 €) et Les esthéticiennes (14 800 €), -les blanchisseries-pressing (15 700 €), – Les toiletteurs animaliers : 12 500 € (2014 : 12 300 €) – Les exploitants de mercerie :14 300 € (2014 : 13 700 €)