Méthodologie : sondage Opinion Way réalisé du 20 au 21 mars 2019 auprès d’un échantillon de 1009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il s’agit avant tout d’un moyen de faire bouger le monde, toit en évitant le chômage et en s’inscrivant dans une forme d’indépendance.
42,5% des 18-30 ans déclarent avoir envie de créer leur propre entreprise. Plus d’un jeune sur 2 trouve qu’il est plus motivant d’être entrepreneur que d’être salarié, une réponse à la crainte de s’ennuyer au travail (49% le femmes, 37% les hommes).
Pourquoi ? il s’agit avant tout d’un moyen de faire bouger le monde (60%), à envisager un modèle où tous les salariés seraient décisionnaires (30%), à privilégier un projet lié au développement durable ou à l’environnement (25%), à se lancer dans une entreprise capable de créer du lien social et de contribuer au développement de leur territoire (20%), ou un projet social qui lutte contre la pauvreté et l’exclusion (20%).
Cette vision « sociétale » et engagée de la création d’entreprise n’empêche pas les motivations individuelles : 59% considèrent qu’il s’agit de la solution pour ne pas subir le chômage; viennent ensuite les notions de liberté (51%), l’envie de créer son emploi et d’en créer d’autres (37% les femmes, 34 les hommes) et la perspective de gagner de l’argent (44% les hommes, 29 les femmes).
Ils le feraient notamment dans le secteur des loisirs, du sport et de la culture (16%), suivi de l’informatique (10%), et le reste des projets apparaît extrêmement varié (7% dans l’artisanat) et l’environnement (6ème position).
Mais 55% disent hésiter à se lancer pour des raisons financières, 37% à cause de la complexité des démarches, alors que seuls 20% disent redoutent une trop importante charge de travail. 23% des femmes disent manquer d’idées vs 13% pour les hommes.
Alors, quels facteurs pourraient les aider à se lancer ? Pour 78% souhaiteraient bénéficier d’un coup de pouce : 31% pour bénéficier d’un financement de leur projet (35% les hommes, 27% les femmes), 21% pour recevoir l’appui d’un réseau professionnel (23% les femmes, 20% les hommes), se faire guider par un coach (20%), ou obtenir une caution bancaire (6%).
Toutefois, 70% déclarent ne pas connaître les dispositifs d’aide à la création d’entreprise (76% chez les 25-30 ans).
Sociale par nature, l’intervention de France Active sera en 2019 renforcée sur les publics ayant le plus de difficultés à obtenir des financements : 20% des projets soutenus étaient localisés dans les quartiers prioritaires de la ville ou en zone de redynamisation rurale (+ 6 points au cours du 1er trimestre 2019).
Autre priorité d’action, les personnes en grande précarité (chômeurs longue durée et bénéficiaires de minima sociaux) : 36% au 1er trimestre 2019 (3 points de plus qu’en 2018).
L’accélération du soutien aux entreprises de l’ESS : sur deux phases clés, l’émergence avec le lancement de « la Place de l’émergence », avec notamment le mentorat d’un entrepreneur social établi (plus de 100 projets soutenus chaque année). et l’amorçage, une période clé au moment de la création qui nécessite une recherche de financement.
En savoir davantage : https://www.franceactive.org/wp-content/uploads/2018/03/FRANCE_ACTIVE_CP_JeunesCr%C3%A9ationDEntreprise_23042019.pdf