La progression de 14% des 12 derniers mois au regard des 12 mois antérieurs est plus marquante pour les autoentrepreneurs (+22%) et pour les autres entreprises individuelles (+16,5%), alors qu’elle est faible en ce qui concerne les sociétés (+2 7%).
Si l’on regarde le passé (la période juin 2012-mai 2016), cette progression est d’abord celle des entreprises individuelles (+52,4%), voire des sociétés (+18,5%), et pas celle des autoentrepreneurs (+3,2%).
Les autoentrepreneurs ont de fait connu une nette régression pendant la période de crise et juste après la création de ce régime, avec lequel les immatriculés ont pris une plus juste mesure des avantages et inconvénients, passant entre juin 2009 et mai 2010 de 370 560 à 221 887, entre juin 2016 et mai 2017 (-40%), pour revenir en période de croissance à 271 076 entre juin 2017 et mai 2018 (encore loin du sommet initial avec -27%) .
Les entreprises individuelles, hors autoentrepreneurs, ont par contre largement progressé (+52,4% entre juin 2012-mai 2013 et juin 2017-mai 2018); toutefois une 1ére période a manifesté un régression, passant de 100 448 entre juin 2009 et mai 2010 à 91 559, entre juin 2013 à mai 2014 (-9%), puis une progression entre cette dernière période pour atteindre 168 627 entre juin 2017 et mai 2018. la progression a été la plus marquante entre juin 2014-mai 2015 et juin 2015-mai 2016 (+24%).
Cette progression a été particulièrement forte au cours des 5 premiers mois de 2018, comparés aux 5 premiers mois de 2017 : +26,3% pour les autres entreprises individuelles, +15,7% pour les autoentrepreneurs, et seulement +0,2% pour les sociétés.
Les autres entreprises individuelles ont connu les progressions les plus modérées dans la construction, la santé/éducation et les activités financières et d’assurances
En ce qui concerne les autoentrepreneurs, 2 groupes se différencient, celui des activités aux besoins plus conséquents en investissements (HCR, commerce, construction, industrie), auxquels se joignent des activités de service très réglementées (activités immobilières et activités financières) et d’autre part celui des services; noter que les créations dans toutes les activités ont régressé, et bien plus dans les activités du 1er groupe.