« Le problème est que personne ne sait où seront créés tous les postes de travail à venir. La machine à emplois est cassée, du moins sérieusement grippée. Parmi les grands pays développeurs, les seuls qui parviennent à contenir le chômage sont ceux où la population diminue. » Il y a la crise économique, mais plus grave la crise « est structurelle…Donnant de plus en plus la priorité au profit, les entreprises chercheraient à diminuer toujours davantage la part des salaires. Plus grave encore, « le basculement industriel du siècle vers les technologies de l’information… fait disparaitre brutalement des milliers d’emplois… il ya aura bien 200 000 postes supplémentaires dans les secteurs technologiques… mais c’est deux fois moins que les 410 000 prévus dans les services dits opérationnels ».
« Des PME victimes de la financiarisation » Nadine Levratto Le monde de 14 février
A propos de la réindustrialisassions de la France via notamment les ETI, « je ne pense pas que l’on puisse baser une politique économique sur leur faible nombre…et de la prégnance des groupes dans le tissu économique français. En cela les ETI ne sont que le reflet d’une évolution qui en quinze ans a fait quasiment disparaitre les entreprises, grandes et moyennes véritablement indépendantes, au bénéfice d’une financiarisation croissante. Le groupe est devenu la structure dominante, parce que la plus adaptée à l’optimisation fiscale …et à seule fin de capter le crédit impôt-recherche conduisant au rachat systématique des PME innovantes. »
« Les défis de l’innovation made in China » Philippe Escande Les Echos du 8 février
« L’obsession de la Chine n’est pas la désindustrialisation ou le déclassement, mais plutôt l’affranchissement et le reclassement » pour oublier la Chine sous-traitante et consommatrice pour passer de l’imitation à l’innovation. 4 facteurs joueront un rôle fondamental :
– la compréhension du consommateur un atout pour la Chine, la rapidité à commercialiser un produit, mais c’est une connaissance empirique, l’apprentissage du marketing restant à faire
– La capacité à attirer et retenir les talents
– l’apprentissage de la culture du risque
– la découverte de l’innovation collaborative, peu compatible avec la culture confucéenne