Échantillon raisonné de 1003 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors autoentrepreneurs), selon 3 critères (le secteur d’activité, la taille de l’entreprise et la région d’implantation), interrogé par téléphone du 13 au 27 avril 2015.
A propos des CMA et CCI
Ø 20% ont voté lors des dernières élections aux CMA ou CCI (27 à 30% les employeurs, 29% les artisans, 34% l’industrie) ; 83% des sans salarié n’ont pas voté. Mais globalement les ¾ ont une bonne image des CMA ou CCI (la leur et l’ensemble des CMA et CCI)
Ø 30% connaissent bien le fonctionnement de leur compagnie consulaire (55% les chefs d’entreprise du BTP, 44% de ceux dont le chiffre d’affaires dépasse 1M€, 41% les 10-19 salariés, 40%les artisans, 39% ceux des services aux entreprises)
Ø 30% connaissent bien les services qui leur sont offerts (48% les chefs d’entreprise de l’industrie, 45% ceux du BTP, 36% ceux des services aux entreprises, 40% les artisans, 41% les 10-19 salariés et 36% les 1-9 salariés, 43% de ceux qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 1M€).
Les services aux particuliers ne sont que 10% à connaitre le fonctionnement des chambres et 11% à connaitre les services offerts.
Ø Pour 37%, ces services leur sont utiles (43 à 47% des employeurs, 48% des artisans) ; 30% disent y avoir fait appel (dont la moitié plusieurs fois); plus précisément, parmi ceux qui ont recours à ces services :
* 61% ont fait appel à la formation continue (BTP, 74% et services aux particuliers 73%)
* 61% à des conseils pour la création/reprise (les ¾ dans le cas des services aux particuliers et aux entreprises)
* 51% pour l’apprentissage
* 41% pour de la documentation réglementaire
* 29% pour le R&D
* 26% pour s’intégrer dans la région
* 20% pour l’accompagnement à l’international
* 19% pour la gestion des RH
Ø 78% en ont été satisfaits (dont 38% très satisfaits) ; les moins satisfaits sont les commerçants.
Près de 60% souhaitent le maintien de ces services, et même 26% un développement ; il en est de même dans des proportions semblables en ce qui concerne leur pouvoir économique dans la vie locale.
Ceci étant, 72% sont favorables à une fusion des CCI et des CMA au niveau des départements.
A propos des syndicaux patronaux
62% ont une bonne image de leur syndicat de branche ; 56% estiment que celui-ci défend bien les intérêts des petites entreprises ; mais seulement 19% sont adhérents d’une organisation syndicale. 59% estiment que leur syndicat de branche comprend bien les enjeux et contraintes que les chefs d’entreprise rencontrent ; il est de 46% en ce qui concerne les syndicats patronaux nationaux ; plus précisément, la situation est la suivante selon le type d’organisation professionnelle :
|
Répondants |
Le syndicat de branche |
Les organisations syndicales Patronales dans leur ensemble |
Le MEDEF |
CGPME |
UNAPL |
UPA |
Une bonne image |
Tous |
62 |
44 |
43 |
43 |
30 |
28 |
Une bonne défense des intérêts |
Ceux qui connaissent |
56 |
|
31 |
49 |
48 |
45 |
Adhérent |
Les adhérents |
70 |
|
3 |
13 |
5 |
9 |
Les négociations nationales et professionnelles sont menées par le MEDEF, la CGPME et l’UPA ; 53% leur font confiance en ce qui concerne les domaines de la formation professionnelle, 48% le droit du travail, 37% la facilité d’embauche et de licenciement, 36% la fiscalité, 36% le coût du travail, 34% le dialogue social ; mais 60% estiment la représentativité de ces organismes, insuffisante.
56% estiment que les réglementations visant les entreprises devraient s’élaborer avec les syndicats de branche.
A propos des élus politiques
Noter la faible connaissance qu’ont les dirigeants de TPE des compétences de Conseils Généraux (26%), et pourtant 46% se disent satisfaits de leur action au cours de leur dernier mandat. 80% ont voté (dont 67% aux 2 tours).
37% estiment que les élus locaux « comprennent les préoccupations des dirigeants de TPE » ; ce chiffre n’est plus que de 29% pour les élus régionaux et de 11% pour les élus nationaux.
38% ont entendu parler du Conseil Economique, Social et Environnemental ; pour ceux qui le connaissent, le CESE favorise le dialogue et la recherche de consensus entre différents acteurs sociaux et catégories socioprofessionnelles. 17% connaissent ce conseil, décliné au niveau régional.