En mobilisant les données du General Entrepreneurship Monitor (GEM), la France s’illustre par un dynamisme des intentions entrepreneuriales, tandis que celles-ci stagnent jusqu’à l’été 2009 chez ses voisins européens, puis progresse mais plus modestement qu’en France. Ce dynamisme tient pour partie à un niveau particulièrement faible en 2001 des intentions entrepreneuriales, qui semble conduire à un effet « rattrapage » sur ses voisins à partir de 2005.
On observe conjointement une croissance dans les autres pays, du nombre de 18-64 ans qui déclarent avoir les compétences d’entreprendre une activité; en France on constate un dynamisme sans précédent sur la période 2002-2016 (notamment dans le choix de carrière meilleur que ses voisins mais en chute depuis 2013).
“Cette dynamique peut conduire à terme à la création de nouveaux emplois, de l’introduction d’innovation ou de nouvelles formes de travail. Comme le souligne le Panorama de l’entrepreneuriat 2016 publié par l’OCDE, si une bonne dynamique de l’activité entrepreneuriale peut contribuer à la croissance économique, elle est également susceptible de stimuler la productivité dans la mesure où celle-ci est positivement corrélée au taux de création de start up. L’enjeu est désormais le financement et la pérennisation de ces nouvelles entreprises sur le marché.”