860 entreprises ont bénéficié de cette médiation.
L’activité de la médiation a connu entre 2019 et 2022 une évolution significative avec un pourcentage de dossiers éligibles en forte baisse en 2022 (51%) comparé à la situation d’avant crise de la Covid en 2019 (66 %) et un taux de succès des médiations également en forte baisse sur la période.
Ces évolutions s’expliquent par :
– le caractère plus dégradé qu’avant la crise sanitaire de la situation des entreprises qui sollicitent la médiation du crédit, ce qui peut compromettre les possibilités d’aboutir à une issue positive,
-la normalisation progressive des règles d’acceptation des dossiers qui, par exception, avaient été élargies pendant la crise sanitaire afin notamment d’accompagner les entreprises en capitaux propres négatifs éligibles au PGE, ce qui conduit à la réduction en 2022 de la proportion de dossiers éligibles.
78% des demandes auprès de la médiation viennent en très grande majorité de TPE (moins de 11 salariés), qui exercent leurs activités dans les secteurs des services (52%) et dans une moindre mesure du commerce (22%), du bâtiment (13%), de l’industrie (11%).
Le taux d’éligibilité a été de 51%, avec un taux de médiation réussie de 43%. 860 entreprises ont été confortées, préservant 10 232 emplois.
En 2022, ces demandes sont consécutives, dans presque la moitié des cas, à des refus d’octroi d’un nouveau financement bancaire, la part des restructurations de PGE s’établissant à un quart environ.
Ces évolutions sont à mettre en relation avec les conditions d’accès au crédit bancaire qui demeurent favorables en 2022, les demandes de crédits d’investissement étant servies à plus de 90%. Le taux d’obtention des crédits de trésorerie, un peu moins élevé, reste à un niveau favorable (de 73% pour les TPE à 85% pour les ETI).
Pour en savoir davantage : La médiation moins sollicitée en 2022 dans un contexte de résilience économique | Banque de France (banque-france.fr)