Echantillon de 1000 personnes des jeunes diplômés ayant terminé leurs études depuis moins de 3 ans, en poste ou en recherche d’emploi dans le secteur privé, interrogées par questionnaire auto-administré en ligne entre le 2 et le 14 janvier ; 60% ont moins de 25 ans ; 53% sont de niveau 1er cycle (bac compris), 28% du 2éme cycle et 19% au-delà. 40% sont en recherche d’emploi, 49% travaillent dans services et le commerce et 11% dans l’industrie ou le BTP.
Et suréchantillon de 496 expatriés en poste vivant à l’étranger, interrogés par questionnaire auto-administré en ligne entre le 7 et le 19 janvier
L’intérêt de ce travail est l’approche des expatriés, alors que le CEREQ répond beaucoup mieux à la situation de l’emploi des jeunes diplômés.
L’ensemble de l’échantillon
73% des diplômés issus de grandes écoles sont en emploi, 70% pour ceux localisés à Paris (43% en région), 64% les hommes (58% les femmes). 68% sont actuellement en CDI 75% (Paris, grandes écoles, plus de 25 ans) et 82% à temps plein. Ils ont envoyé en moyenne 29 CV
59% de ceux qui sont en poste font confiance aux employeurs, contre 35% pour ceux qui sont en recherche d’emploi.
La majorité considère que ce travail vise d’abord à « gagner sa vie » (63% ceux en poste et 58 ceux en recherche d’emploi), à s’épanouir (29 et 21%), à s’insérer dans la société (8 et 21%).
Les sans emploi sont 51% à être confiants pour trouver un emploi (Paris 66%, grandes écoles 60%, 2éme cycle 58%, moins de 25 ans 47%) ; 39% pensent que leur cursus scolaire ne convient pas aux attentes des entreprises.
Ils cherchent en moyenne depuis 22 semaines (36% depuis moins de 2 mois, 33% depuis plus de 4 mois), ce qui est fort peu, la plupart sortant vraisemblablement d’études depuis au plus un an ; en moyenne, ils ont eu 4 entretiens.
21% situent leur avenir professionnel à l’étranger (53% en Amérique du nord, 47% en Europe, 14% en Australie) ; ces derniers envisagent le départ parce qu’ils ne trouvent pas d’emploi en France (53%), pour enrichir leur CV (45%), pour maitriser des langues étrangères (42%), travailler dans un milieu professionnel plus positif ou un environnement culturel différent (39%), y faire carrière (36%), être mieux rémunéré (31%) ; 61% envisagent cette expropriation pour au plus 5 ans.
L’utilité du diplôme dans la recherche d’emploi est de permettre de trouver un emploi (35%), puis de choisir un emploi (25%), d’être bien rémunéré (22%), voire aucune utilité (18%)
Les expatriés : 58% sont des femmes (17% ont suivi leur conjoint) ; 78% travaillent dans les services et le commerce ; 49% sont issus de 1er cycle (bac compris), 21 % du 2éme cycle et 30% du 3éme cycle ; 62% sont en Europe, 20% en Amérique du nord, 12% en Asie/Australie/pacifique et 6% en Afrique. Les 2/3 ont débuté leur carrière en France.
Il leur a fallu en moyenne 7 semaines pour trouver leur poste (59% au plus 4 semaines). 29% y sont depuis au plus un an, 31% depuis 1 à 5 ans, 23% depuis 6 à 10 ans et 13% depuis plus longtemps
Les principales raisons de leur expatriation sont de l’ordre découverte et enrichissement et non du fait de ne pas trouver d’emploi en France, au contraire des sans emploi, du moins pour ce dernier item ; on constate un net décalage entre le rêve des sans emploi et la réalité des expatriés :
|
Milieu professionnel, Culturel différent |
Nouvelles façons de travailler |
Enrichir le CV |
Maitrise Langue étrangère |
Y faire carrière
|
Plus de Respon- sabilités |
Sujets Plus inter- ressants |
Plus de moyens Pour travailler |
Faute d’emploi En France |
expatriés |
43 |
36 |
35 |
35 |
30 |
24 |
22 |
12 |
9 |
Sans emploi enclins à s’expatrier |
39 |
19 |
45 |
42 |
36 |
8 |
31 |
25 |
53 |
29% souhaitent y continuer à y faire toute leur carrière, alors que 48% envisagent d’y rester moins de 5 ans et 19% de 6 à 15 ans.
En ce qui concerne l’environnement général en France, celui-ci est perçu comme obstacle du fait de la situation économique, voire de la qualité de vie (incluant la fiscalité, le politique et le social), d’autant plus marquants que les personnes sont opposées à un retour en France ; ceci étant, ces obstacles sont nettement atténués pour ceux qui envisagent le retour. On touche là les représentations des uns et des autres, fort marquées par l’approche subjective :
Relatifs à l’environnement Général |
Etat du marché de l’emploi |
Etat de l’économie |
Qualité de vie insatisfaisante |
Qualité de vie satisfaisante
|
Fiscalité |
Environnement Politique, social |
Obstacles au retour : tous |
44 |
27 |
26 |
|
26 |
25 |
Les plus opposés au retour |
76 |
|
35 |
|
47 |
40 |
Motivations au retour |
19 |
16 |
|
39 |
|
|
Les plus favorables à l’avenir Professionnel en France |
11 |
|
|
49 |
|
|
La famille/entourage est de loin la première raison de retour (65% des répondants) pour ceux qui sont les plus favorables au retour, aux côtés de la qualité de vie et des perspectives de carrière
Relatifs au champ professionnel |
Perspectives de carrière
|
Environne- ment Professionnel
|
Dynamisme secteur activité |
Possibilité d’innover de créer
|
Encadrement juridique des contrats de travail |
Déception expropriation |
|
insatisfaisant |
|||||
Obstacles au retour : tous |
34 |
20 |
17 |
16 |
9 |
|
Les plus opposés au retour |
39 |
21 |
28 |
26 |
16 |
|
|
satisfaisant |
|||||
Motivations au retour |
31 |
20 |
12 |
9 |
9 |
9 |
Les plus favorables à l’avenir Professionnel en France |
19 |
23 |
30 |
15 |
27 |
|