Méthodologie : enquête en ligne du 24/04/2023 au 28/04/2023 auprès d’un échantillon représentatif de 1500 jeunes Français, composé de 900 jeunes de 18 à 24 ans et 600 jeunes de 25 à 30 ans, par l’institut Appinio, sans préciser le fichier source.
Les 2 limites de ce sondage comme dans bien d’autres, sont d’une part le fait de questions imposées (sans enquête qualitative préalable pour définir les questions), et d’autre part l’expression d’une opinion qui peut ne pas être en conformité avec ce qui sera ou est vécu.
L’accompagnement par des structures dédiées à la création d’entreprise n’est pas jugé indispensable ; sans doute aussi parce que ceux qui ont crée l’ont fait très majoritairement sous la forme d’une activité secondaire.
⇒ Leur état d’esprit vis à vis de la vie professionnelle intégrant la création d’entreprise
♦ 58% sont satisfaits de leur vie professionnelle actuelle (vs 75% des Français) , mais 7 sur 10 sont optimistes pour l’avenir, notamment ceux qui ont entrepris ou veulent créer dans l’année (75%) vs ceux qui ne souhaitent pas créer (62%), voire ceux qui envisagent de créer dans plus de 5 ans (69%)..
Qu’attendent-ils de leur vie professionnelle ? 51% subvenir à leurs besoins, avant s’épanouir, être heureux (38%) ou gagner de l’argent (35%).
♦ Pour 54%, la vie professionnelle idéale passe par une expérience d’entrepreneuriat : 20% l’entrepreneuriat seul, 20% être salarié et entrepreneur en même temps (dont 4% en alternance), 14% être d’abord salarié avant de devenir entrepreneur. Noter que les 18-24 ans sont plus intéressés pour intégrer l’entrepreneuriat dans leur cursus professionnel que les 25-30 ans (59,4 vs 46,5%).
Par ailleurs, 35,5% opteraient pour le CDI et la stabilité et 5,5% pour un CDD ou un intérim.
♦ Les femmes envisagent moins d’entreprendre (6 sur 10 contre 7 sur 10 pour les hommes) ; elles le feraient moins dans l’année, tout comme dans les 5 ans.
Pourtant par la création d’entreprise, les femmes ambitionneraient davantage d’être heureuses (49% vs 35 les hommes), d’être indépendantes (47% vs 37), d’être libres et de gérer leur temps (45%), alors que les hommes citent subvenir à ses besoins (29%), item non ressorti pour les femmes.
⇒ Les conditions pour créer leur entreprise
♦ Plus on a été sensibilisé à la création d’entreprise, plus on a envie d’entreprendre (71% vs 54 pour ceux qui n’ont pas été sensibilisés) ; les hommes ont été aussi davantage sensibilisés que les femmes (ou y ont été plus attentifs).
36% des moins de 25 ans l’ont été pendant leurs études vs 24,5% les 25-29 ans.
♦ Le fait d’avoir certaines qualités qu’ils n’auraient pas assez (s’agit-il de tous les interrogés ? Pourquoi n’avons-nous pas cette info pour ceux qui ont crée ou vont le faire très prochainement ?) : le courage et la persévérance (dans l’idéal 51% alors que seuls 34% disent l’avoir), le sérieux et la capacité de travail (49% vs 39 disent l’avoir), la créativité (45% vs 29 disent l’avoir).
♦ L’accompagnement n’est considéré comme indispensable que par 23,5% et préférable par 45%.
Noter surtout que l’accompagnement par une structure dédiée n’est cité comme facteur déterminant que par 20,5% vs accompagnement par un pair (42%), par un associé (21,4%) voire par la reprise d’études (22%).
Sont aussi jugées déterminantes une prime jeunes (19%) et les indemnités chômage (13%).
♦ Et quelques idées fausses :
-57% considèrent que le meilleur âge pour entreprendre c’est avant 30 ans.
-60% pensent qu’il faut au moins 10 000€ pour se lancer.
♦ Ajoutons quelques freins : ceux qui veulent entreprendre citent le risque financier (52% vs 34 pour ceux qui n’en ont pas envie), la complexité administrative (33%), le manque de confiance en soi (30%), alors que ceux qui ne veulent pas entreprendre citent la préférence pour le fait de toucher un salaire tous les mois (33%) et le manque de moyens financiers (33%).
⇒ Ceux qui ont créé
Parmi les jeunes interrogés, 7,8% ont déjà créé, 12,9% l’envisagent dans l’année, 30% dans un délais de 1 à 5 ans (davantage les 25-29 ans), 25,5% plus tard et 24% pas du tout.
Mais parmi les créateurs, seuls 24% en ont fait leur seule activité, alors que 43% sont en activité secondaire (et par ailleurs salarié) et 33% en activité principale.
35% étaient avant leur création salarié, 31% en études et 29% au chômage.
La création de leur entreprise a amélioré leurs compétences professionnelles (57%), leur niveau de revenu (48%), leur confiance en l’avenir (48%), et leur qualité de vie (44%).
Pour en savoir davantage : https://www.adie.org/espace-presse/communique/ladie-publie-une-etude-inedite-pour-liberer-lentrepreneuriat-des-jeunes/