Les créateurs d’entreprise sont peu employeurs ; le développement de l’emploi provient essentiellement de ceux qui, dés le départ, souhaitent embaucher ou développer fortement leur entreprise.


APCE, « le développement de l’emploi dans les jeunes entreprises » Source SINE 2006-2009 et siren 2011

14 % des nouvelles entreprises sont employeurs dés le démarrage avec en moyenne 2,4 salariés. Au fil du temps l’embauche dés le démarrage diminue : En 2000, 18 % étaient employeurs, en 2003, 16%. en 2011, 13 % (hors auto-entrepreneurs)

 

A l’issue des 3 premières années de la création, l’importance des salariés s’est nettement accrue (56% des emplois contre 32% au démarrage) :

Répartition des emplois créés

Au démarrage

3ans après

Emplois non salariés

66,9 %

39,3 %

dont dirigeants (chefs d’entreprise et éventuels associés) 63,6 %

36,8 %

dont conjoint collaborateur et aides familiaux 3,3 %

2,5 %

Emplois salariés 31,6 %

55,9 %

dont chefs d’entreprise salariés (chef d’entreprise, conjoints et éventuels associés) 10,4 %

7,8 %

dont salariés (en CDD ou CDI) 21,2 %

48,1 %

Autres contrats (Stagiaires, apprentis, contrats de qualification…) 1,5 %

4,7 %

Total 100,0 %

100,0 %

 

Noter que 18 % des entreprises n’employant aucun salarié à trois ans ont eu recours à des emplois occasionnels contre 79 % de celles employant 10 salariés ou plus.

 

L’emploi généré par l’ensemble des entreprises a augmenté de 13% entre le démarrage et 3 ans après, malgré une diminution de 33% du nombre d’entreprises ; le nombre de dirigeants, associés, et conjoints non salariés ont diminué de 35% et celui des dirigeants et associés salariés de 15% ; par contre, l’emploi salarié (hors dirigeant) s’est accru de 155 %.

Rappelons aussi que la pérennité des entreprises employeurs au démarrage est bien supérieure aux non employeurs (73,4% contre 63,4).

 

Trois facteurs influencent fortement le développement de l’emploi, la volonté du chef d’entreprise, le type d’activité et l’expérience de la gestion des RH

 

  • Pour créer des emplois salariés, le dirigeant doit le vouloir

– Seuls 24 % des dirigeants des entreprises pérennes à 3 ans déclaraient au démarrage vouloir créer des emplois salariés et 47 % déclaraient ne pas vouloir le faire. Rappelons que 64% des nouveaux créateurs  pérennes souhaitaient au démarrage avant tout créer leur propre emploi (64 %) et seulement 36% vouloir fortement développer (dont 20% via l’emploi). Ces 36% sont à l’origine des 2/3  des emplois salariés crées (dont 38% pour ceux qui souhaitaient  fortement développer via l’emploi)

Certaines populations que l’on pourrait qualifier de précaires sont bien moins souvent créatrices d’emploi : les chômeurs de longue durée, les personnes sans activité professionnelle avant la création, les personnes qui percevaient des minima sociaux, les personnes âgées de 50 ans ou plus ou encore les femmes dont un certain nombre reviennent sur le marché du travail par l’intermédiaire de la création d’entreprise.

Par contre les ex dirigeants d’entreprise et créateurs à nouveau (16% des entreprises pérennes) sont à l’origine des 31% des emplois crées après le démarrage de l’activité.

 

La volonté se traduit notamment par la structure juridique choisie et les montants de capitaux réunis au démarrage :

 

– Pour les entreprises en société, la hausse des emplois est de 4 contre 1,9 pour les entreprises en nom individuel ; ce sont 5,4 emplois en plus pour les entreprises dont le financement des capitaux initiaux provient pour partie d’autres sociétés (6,9 dans le cas des filiales). 88% de l’emploi crée provient de sociétés, alors qu’elles ne sont que 53% des entreprises pérennes ; l’accroissement moyen en salarié est nettement plus important si l’entreprise est une filiale (6,9 salariés contre 3,7 si aucune société ne participe au capital et 4,0 si une autre société détient une minorité du capital).

 

– L’emploi est d’autant plus important, que les capitaux réunis pour démarrer l’activité de l’entreprise, sont élevés :

 

 

Moins de 2 000€

De 2 à 3 999€

De 4 à 7 999€

De 8 à 15 999€

De 16 à 39 999€

De 40 à 79 999€

De 80 à 159 999€

160 000€ et plus

% d’employeur

16

19

28

30

36

39

39

43

 

  •    Le développement de l’emploi salarié s’est focalisé dans certaines activités : ce sont les 2/3 des entreprises ; ce sont aussi souvent des entreprises dites de main d’œuvre (construction, entreprises de gardiennage et de travail temporaire, commerce, transports) pour lesquelles il faut aussi observer les taux de pérennité (peu favorables pour le commerce par exemple) :

 

Secteurs d’activité

Toutes activités

Construction

Services de soutien

aux entreprises*

HCR

Transports

Industrie

Commerce

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

28

38

36

36

35

33

29

Nbre moyen de salarié supplémentaire

3,5

2,6

5,9

2,6

5,2

3,7

3,5

Importance de l’activité au démarrage

100

22,7

 

5,6

2,4

5,9

25,5

Taux de pérennité à 3 ans

65,9

64,5

 

66,5

72,6

68

58,7

*comprend les agences de travail temporaire, de gardiennage et sécurité ; par contre l’importance de l’activité et le taux de pérennité est global tout type de service aux entreprises (21,1% des créations et un taux global de pérennité de 70,6%)

 

Et moins dans d’autres secteurs :

 

Secteurs d’activité

Activités financières

Information,

Communication*

Services scientifiques,

techn aux entreprises*

Arts, activités récréatives

Et autres services**

Immobilier

Sante,

éducation

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

26

25

20

20 et 17

20

16 et 14

Nbre moyen de salarié supplémentaire

2,3

4,8

3,7

3,7 et 3,9

2,3

6,3 et 2,4

Importance de l’activité au démarrage

1,6

     

1,6

7,8

Taux de pérennité à 3 ans

66,2

     

64,3

81,7

*cf ce qui est dit ci-dessus sur les services aux entreprises**regroupé dans les services aux particuliers 7,8% des activités hors enseignement/santé, taux de pérennité de 66,5

 

Les entreprises artisanales, qui se composent majoritairement d’entreprises de construction, sont davantage concernées par l’augmentation du salariat, avec un nombre moyen de salarié plus élevé (4,0 contre 2,8).

 

  •      L’embauche entraine l’embauche : le fait d’être employeur au démarrage conduit bien plus souvent à développer l’emploi ensuite. 25% des dirigeants sans salarié au démarrage ont ensuite embauché, contre 43 à 49% des employeurs initiaux ; ces derniers ont crée en moyenne entre 4 et 5 postes (prés de 11 pour les employeurs au démarrage avec au moins 10 salariés).

 

 

Les créateurs d’entreprise sont peu employeurs ; le développement de l’emploi provient essentiellement de ceux qui, dés le départ, souhaitent embaucher ou développer fortement leur entreprise.

APCE, « le développement de l’emploi dans les jeunes entreprises »

Source SINE 2006-2009 et siren 2011

 

14 % des nouvelles entreprises sont employeurs dés le démarrage avec en moyenne 2,4 salariés. Au fil du temps l’embauche dés le démarrage diminue : En 2000, 18 % étaient employeurs, en 2003, 16%. en 2011, 13 % (hors auto-entrepreneurs)

 

A l’issue des 3 premières années de la création, l’importance des salariés s’est nettement accrue (56% des emplois contre 32% au démarrage) :

Répartition des emplois créés

Au démarrage

3ans après

Emplois non salariés

66,9 %

39,3 %

dont dirigeants (chefs d’entreprise et éventuels associés) 63,6 %

36,8 %

dont conjoint collaborateur et aides familiaux 3,3 %

2,5 %

Emplois salariés 31,6 %

55,9 %

dont chefs d’entreprise salariés (chef d’entreprise, conjoints et éventuels associés) 10,4 %

7,8 %

dont salariés (en CDD ou CDI) 21,2 %

48,1 %

Autres contrats (Stagiaires, apprentis, contrats de qualification…) 1,5 %

4,7 %

Total 100,0 %

100,0 %

 

Noter que 18 % des entreprises n’employant aucun salarié à trois ans ont eu recours à des emplois occasionnels contre 79 % de celles employant 10 salariés ou plus.

 

L’emploi généré par l’ensemble des entreprises a augmenté de 13% entre le démarrage et 3 ans après, malgré une diminution de 33% du nombre d’entreprises ; le nombre de dirigeants, associés, et conjoints non salariés ont diminué de 35% et celui des dirigeants et associés salariés de 15% ; par contre, l’emploi salarié (hors dirigeant) s’est accru de 155 %.

Rappelons aussi que la pérennité des entreprises employeurs au démarrage est bien supérieure aux non employeurs (73,4% contre 63,4).

 

Trois facteurs influencent fortement le développement de l’emploi, la volonté du chef d’entreprise, le type d’activité et l’expérience de la gestion des RH

 

  • Pour créer des emplois salariés, le dirigeant doit le vouloir

– Seuls 24 % des dirigeants des entreprises pérennes à 3 ans déclaraient au démarrage vouloir créer des emplois salariés et 47 % déclaraient ne pas vouloir le faire. Rappelons que 64% des nouveaux créateurs  pérennes souhaitaient au démarrage avant tout créer leur propre emploi (64 %) et seulement 36% vouloir fortement développer (dont 20% via l’emploi). Ces 36% sont à l’origine des 2/3  des emplois salariés crées (dont 38% pour ceux qui souhaitaient  fortement développer via l’emploi)

Certaines populations que l’on pourrait qualifier de précaires sont bien moins souvent créatrices d’emploi : les chômeurs de longue durée, les personnes sans activité professionnelle avant la création, les personnes qui percevaient des minima sociaux, les personnes âgées de 50 ans ou plus ou encore les femmes dont un certain nombre reviennent sur le marché du travail par l’intermédiaire de la création d’entreprise.

Par contre les ex dirigeants d’entreprise et créateurs à nouveau (16% des entreprises pérennes) sont à l’origine des 31% des emplois crées après le démarrage de l’activité.

 

La volonté se traduit notamment par la structure juridique choisie et les montants de capitaux réunis au démarrage :

 

– Pour les entreprises en société, la hausse des emplois est de 4 contre 1,9 pour les entreprises en nom individuel ; ce sont 5,4 emplois en plus pour les entreprises dont le financement des capitaux initiaux provient pour partie d’autres sociétés (6,9 dans le cas des filiales). 88% de l’emploi crée provient de sociétés, alors qu’elles ne sont que 53% des entreprises pérennes ; l’accroissement moyen en salarié est nettement plus important si l’entreprise est une filiale (6,9 salariés contre 3,7 si aucune société ne participe au capital et 4,0 si une autre société détient une minorité du capital).

 

– L’emploi est d’autant plus important, que les capitaux réunis pour démarrer l’activité de l’entreprise, sont élevés :

 

 

Moins de 2 000€

De 2 à 3 999€

De 4 à 7 999€

De 8 à 15 999€

De 16 à 39 999€

De 40 à 79 999€

De 80 à 159 999€

160 000€ et plus

% d’employeur

16

19

28

30

36

39

39

43

 

  •    Le développement de l’emploi salarié s’est focalisé dans certaines activités : ce sont les 2/3 des entreprises ; ce sont aussi souvent des entreprises dites de main d’œuvre (construction, entreprises de gardiennage et de travail temporaire, commerce, transports) pour lesquelles il faut aussi observer les taux de pérennité (peu favorables pour le commerce par exemple) :

 

Secteurs d’activité

Toutes activités

Construction

Services de soutien

aux entreprises*

HCR

Transports

Industrie

Commerce

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

28

38

36

36

35

33

29

Nbre moyen de salarié supplémentaire

3,5

2,6

5,9

2,6

5,2

3,7

3,5

Importance de l’activité au démarrage

100

22,7

 

5,6

2,4

5,9

25,5

Taux de pérennité à 3 ans

65,9

64,5

 

66,5

72,6

68

58,7

*comprend les agences de travail temporaire, de gardiennage et sécurité ; par contre l’importance de l’activité et le taux de pérennité est global tout type de service aux entreprises (21,1% des créations et un taux global de pérennité de 70,6%)

 

Et moins dans d’autres secteurs :

 

Secteurs d’activité

Activités financières

Information,

Communication*

Services scientifiques,

techn aux entreprises*

Arts, activités récréatives

Et autres services**

Immobilier

Sante,

éducation

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

26

25

20

20 et 17

20

16 et 14

Nbre moyen de salarié supplémentaire

2,3

4,8

3,7

3,7 et 3,9

2,3

6,3 et 2,4

Importance de l’activité au démarrage

1,6

     

1,6

7,8

Taux de pérennité à 3 ans

66,2

     

64,3

81,7

*cf ce qui est dit ci-dessus sur les services aux entreprises**regroupé dans les services aux particuliers 7,8% des activités hors enseignement/santé, taux de pérennité de 66,5

 

Les entreprises artisanales, qui se composent majoritairement d’entreprises de construction, sont davantage concernées par l’augmentation du salariat, avec un nombre moyen de salarié plus élevé (4,0 contre 2,8).

 

  •      L’embauche entraine l’embauche : le fait d’être employeur au démarrage conduit bien plus souvent à développer l’emploi ensuite. 25% des dirigeants sans salarié au démarrage ont ensuite embauché, contre 43 à 49% des employeurs initiaux ; ces derniers ont crée en moyenne entre 4 et 5 postes (prés de 11 pour les employeurs au démarrage avec au moins 10 salariés).

 

 

Les créateurs d’entreprise sont peu employeurs ; le développement de l’emploi provient essentiellement de ceux qui, dés le départ, souhaitent embaucher ou développer fortement leur entreprise.

APCE, « le développement de l’emploi dans les jeunes entreprises »

Source SINE 2006-2009 et siren 2011

 

14 % des nouvelles entreprises sont employeurs dés le démarrage avec en moyenne 2,4 salariés. Au fil du temps l’embauche dés le démarrage diminue : En 2000, 18 % étaient employeurs, en 2003, 16%. en 2011, 13 % (hors auto-entrepreneurs)

 

A l’issue des 3 premières années de la création, l’importance des salariés s’est nettement accrue (56% des emplois contre 32% au démarrage) :

Répartition des emplois créés

Au démarrage

3ans après

Emplois non salariés

66,9 %

39,3 %

dont dirigeants (chefs d’entreprise et éventuels associés) 63,6 %

36,8 %

dont conjoint collaborateur et aides familiaux 3,3 %

2,5 %

Emplois salariés 31,6 %

55,9 %

dont chefs d’entreprise salariés (chef d’entreprise, conjoints et éventuels associés) 10,4 %

7,8 %

dont salariés (en CDD ou CDI) 21,2 %

48,1 %

Autres contrats (Stagiaires, apprentis, contrats de qualification…) 1,5 %

4,7 %

Total 100,0 %

100,0 %

 

Noter que 18 % des entreprises n’employant aucun salarié à trois ans ont eu recours à des emplois occasionnels contre 79 % de celles employant 10 salariés ou plus.

 

L’emploi généré par l’ensemble des entreprises a augmenté de 13% entre le démarrage et 3 ans après, malgré une diminution de 33% du nombre d’entreprises ; le nombre de dirigeants, associés, et conjoints non salariés ont diminué de 35% et celui des dirigeants et associés salariés de 15% ; par contre, l’emploi salarié (hors dirigeant) s’est accru de 155 %.

Rappelons aussi que la pérennité des entreprises employeurs au démarrage est bien supérieure aux non employeurs (73,4% contre 63,4).

 

Trois facteurs influencent fortement le développement de l’emploi, la volonté du chef d’entreprise, le type d’activité et l’expérience de la gestion des RH

 

  • Pour créer des emplois salariés, le dirigeant doit le vouloir

– Seuls 24 % des dirigeants des entreprises pérennes à 3 ans déclaraient au démarrage vouloir créer des emplois salariés et 47 % déclaraient ne pas vouloir le faire. Rappelons que 64% des nouveaux créateurs  pérennes souhaitaient au démarrage avant tout créer leur propre emploi (64 %) et seulement 36% vouloir fortement développer (dont 20% via l’emploi). Ces 36% sont à l’origine des 2/3  des emplois salariés crées (dont 38% pour ceux qui souhaitaient  fortement développer via l’emploi)

Certaines populations que l’on pourrait qualifier de précaires sont bien moins souvent créatrices d’emploi : les chômeurs de longue durée, les personnes sans activité professionnelle avant la création, les personnes qui percevaient des minima sociaux, les personnes âgées de 50 ans ou plus ou encore les femmes dont un certain nombre reviennent sur le marché du travail par l’intermédiaire de la création d’entreprise.

Par contre les ex dirigeants d’entreprise et créateurs à nouveau (16% des entreprises pérennes) sont à l’origine des 31% des emplois crées après le démarrage de l’activité.

 

La volonté se traduit notamment par la structure juridique choisie et les montants de capitaux réunis au démarrage :

 

– Pour les entreprises en société, la hausse des emplois est de 4 contre 1,9 pour les entreprises en nom individuel ; ce sont 5,4 emplois en plus pour les entreprises dont le financement des capitaux initiaux provient pour partie d’autres sociétés (6,9 dans le cas des filiales). 88% de l’emploi crée provient de sociétés, alors qu’elles ne sont que 53% des entreprises pérennes ; l’accroissement moyen en salarié est nettement plus important si l’entreprise est une filiale (6,9 salariés contre 3,7 si aucune société ne participe au capital et 4,0 si une autre société détient une minorité du capital).

 

– L’emploi est d’autant plus important, que les capitaux réunis pour démarrer l’activité de l’entreprise, sont élevés :

 

 

Moins de 2 000€

De 2 à 3 999€

De 4 à 7 999€

De 8 à 15 999€

De 16 à 39 999€

De 40 à 79 999€

De 80 à 159 999€

160 000€ et plus

% d’employeur

16

19

28

30

36

39

39

43

 

  •    Le développement de l’emploi salarié s’est focalisé dans certaines activités : ce sont les 2/3 des entreprises ; ce sont aussi souvent des entreprises dites de main d’œuvre (construction, entreprises de gardiennage et de travail temporaire, commerce, transports) pour lesquelles il faut aussi observer les taux de pérennité (peu favorables pour le commerce par exemple) :

 

Secteurs d’activité

Toutes activités

Construction

Services de soutien

aux entreprises*

HCR

Transports

Industrie

Commerce

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

28

38

36

36

35

33

29

Nbre moyen de salarié supplémentaire

3,5

2,6

5,9

2,6

5,2

3,7

3,5

Importance de l’activité au démarrage

100

22,7

 

5,6

2,4

5,9

25,5

Taux de pérennité à 3 ans

65,9

64,5

 

66,5

72,6

68

58,7

*comprend les agences de travail temporaire, de gardiennage et sécurité ; par contre l’importance de l’activité et le taux de pérennité est global tout type de service aux entreprises (21,1% des créations et un taux global de pérennité de 70,6%)

 

Et moins dans d’autres secteurs :

 

Secteurs d’activité

Activités financières

Information,

Communication*

Services scientifiques,

techn aux entreprises*

Arts, activités récréatives

Et autres services**

Immobilier

Sante,

éducation

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

26

25

20

20 et 17

20

16 et 14

Nbre moyen de salarié supplémentaire

2,3

4,8

3,7

3,7 et 3,9

2,3

6,3 et 2,4

Importance de l’activité au démarrage

1,6

     

1,6

7,8

Taux de pérennité à 3 ans

66,2

     

64,3

81,7

*cf ce qui est dit ci-dessus sur les services aux entreprises**regroupé dans les services aux particuliers 7,8% des activités hors enseignement/santé, taux de pérennité de 66,5

 

Les entreprises artisanales, qui se composent majoritairement d’entreprises de construction, sont davantage concernées par l’augmentation du salariat, avec un nombre moyen de salarié plus élevé (4,0 contre 2,8).

 

  •      L’embauche entraine l’embauche : le fait d’être employeur au démarrage conduit bien plus souvent à développer l’emploi ensuite. 25% des dirigeants sans salarié au démarrage ont ensuite embauché, contre 43 à 49% des employeurs initiaux ; ces derniers ont crée en moyenne entre 4 et 5 postes (prés de 11 pour les employeurs au démarrage avec au moins 10 salariés).

 

 

Les créateurs d’entreprise sont peu employeurs ; le développement de l’emploi provient essentiellement de ceux qui, dés le départ, souhaitent embaucher ou développer fortement leur entreprise.

APCE, « le développement de l’emploi dans les jeunes entreprises »

Source SINE 2006-2009 et siren 2011

 

14 % des nouvelles entreprises sont employeurs dés le démarrage avec en moyenne 2,4 salariés. Au fil du temps l’embauche dés le démarrage diminue : En 2000, 18 % étaient employeurs, en 2003, 16%. en 2011, 13 % (hors auto-entrepreneurs)

 

A l’issue des 3 premières années de la création, l’importance des salariés s’est nettement accrue (56% des emplois contre 32% au démarrage) :

Répartition des emplois créés

Au démarrage

3ans après

Emplois non salariés

66,9 %

39,3 %

dont dirigeants (chefs d’entreprise et éventuels associés) 63,6 %

36,8 %

dont conjoint collaborateur et aides familiaux 3,3 %

2,5 %

Emplois salariés 31,6 %

55,9 %

dont chefs d’entreprise salariés (chef d’entreprise, conjoints et éventuels associés) 10,4 %

7,8 %

dont salariés (en CDD ou CDI) 21,2 %

48,1 %

Autres contrats (Stagiaires, apprentis, contrats de qualification…) 1,5 %

4,7 %

Total 100,0 %

100,0 %

 

Noter que 18 % des entreprises n’employant aucun salarié à trois ans ont eu recours à des emplois occasionnels contre 79 % de celles employant 10 salariés ou plus.

 

L’emploi généré par l’ensemble des entreprises a augmenté de 13% entre le démarrage et 3 ans après, malgré une diminution de 33% du nombre d’entreprises ; le nombre de dirigeants, associés, et conjoints non salariés ont diminué de 35% et celui des dirigeants et associés salariés de 15% ; par contre, l’emploi salarié (hors dirigeant) s’est accru de 155 %.

Rappelons aussi que la pérennité des entreprises employeurs au démarrage est bien supérieure aux non employeurs (73,4% contre 63,4).

 

Trois facteurs influencent fortement le développement de l’emploi, la volonté du chef d’entreprise, le type d’activité et l’expérience de la gestion des RH

 

  • Pour créer des emplois salariés, le dirigeant doit le vouloir

– Seuls 24 % des dirigeants des entreprises pérennes à 3 ans déclaraient au démarrage vouloir créer des emplois salariés et 47 % déclaraient ne pas vouloir le faire. Rappelons que 64% des nouveaux créateurs  pérennes souhaitaient au démarrage avant tout créer leur propre emploi (64 %) et seulement 36% vouloir fortement développer (dont 20% via l’emploi). Ces 36% sont à l’origine des 2/3  des emplois salariés crées (dont 38% pour ceux qui souhaitaient  fortement développer via l’emploi)

Certaines populations que l’on pourrait qualifier de précaires sont bien moins souvent créatrices d’emploi : les chômeurs de longue durée, les personnes sans activité professionnelle avant la création, les personnes qui percevaient des minima sociaux, les personnes âgées de 50 ans ou plus ou encore les femmes dont un certain nombre reviennent sur le marché du travail par l’intermédiaire de la création d’entreprise.

Par contre les ex dirigeants d’entreprise et créateurs à nouveau (16% des entreprises pérennes) sont à l’origine des 31% des emplois crées après le démarrage de l’activité.

 

La volonté se traduit notamment par la structure juridique choisie et les montants de capitaux réunis au démarrage :

 

– Pour les entreprises en société, la hausse des emplois est de 4 contre 1,9 pour les entreprises en nom individuel ; ce sont 5,4 emplois en plus pour les entreprises dont le financement des capitaux initiaux provient pour partie d’autres sociétés (6,9 dans le cas des filiales). 88% de l’emploi crée provient de sociétés, alors qu’elles ne sont que 53% des entreprises pérennes ; l’accroissement moyen en salarié est nettement plus important si l’entreprise est une filiale (6,9 salariés contre 3,7 si aucune société ne participe au capital et 4,0 si une autre société détient une minorité du capital).

 

– L’emploi est d’autant plus important, que les capitaux réunis pour démarrer l’activité de l’entreprise, sont élevés :

 

 

Moins de 2 000€

De 2 à 3 999€

De 4 à 7 999€

De 8 à 15 999€

De 16 à 39 999€

De 40 à 79 999€

De 80 à 159 999€

160 000€ et plus

% d’employeur

16

19

28

30

36

39

39

43

 

  •    Le développement de l’emploi salarié s’est focalisé dans certaines activités : ce sont les 2/3 des entreprises ; ce sont aussi souvent des entreprises dites de main d’œuvre (construction, entreprises de gardiennage et de travail temporaire, commerce, transports) pour lesquelles il faut aussi observer les taux de pérennité (peu favorables pour le commerce par exemple) :

 

Secteurs d’activité

Toutes activités

Construction

Services de soutien

aux entreprises*

HCR

Transports

Industrie

Commerce

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

28

38

36

36

35

33

29

Nbre moyen de salarié supplémentaire

3,5

2,6

5,9

2,6

5,2

3,7

3,5

Importance de l’activité au démarrage

100

22,7

 

5,6

2,4

5,9

25,5

Taux de pérennité à 3 ans

65,9

64,5

 

66,5

72,6

68

58,7

*comprend les agences de travail temporaire, de gardiennage et sécurité ; par contre l’importance de l’activité et le taux de pérennité est global tout type de service aux entreprises (21,1% des créations et un taux global de pérennité de 70,6%)

 

Et moins dans d’autres secteurs :

 

Secteurs d’activité

Activités financières

Information,

Communication*

Services scientifiques,

techn aux entreprises*

Arts, activités récréatives

Et autres services**

Immobilier

Sante,

éducation

% d’entreprise ayant augmenté

Le nombre de salarié depuis 2006

26

25

20

20 et 17

20

16 et 14

Nbre moyen de salarié supplémentaire

2,3

4,8

3,7

3,7 et 3,9

2,3

6,3 et 2,4

Importance de l’activité au démarrage

1,6

     

1,6

7,8

Taux de pérennité à 3 ans

66,2

     

64,3

81,7

*cf ce qui est dit ci-dessus sur les services aux entreprises**regroupé dans les services aux particuliers 7,8% des activités hors enseignement/santé, taux de pérennité de 66,5

 

Les entreprises artisanales, qui se composent majoritairement d’entreprises de construction, sont davantage concernées par l’augmentation du salariat, avec un nombre moyen de salarié plus élevé (4,0 contre 2,8).

 

  •      L’embauche entraine l’embauche : le fait d’être employeur au démarrage conduit bien plus souvent à développer l’emploi ensuite. 25% des dirigeants sans salarié au démarrage ont ensuite embauché, contre 43 à 49% des employeurs initiaux ; ces derniers ont crée en moyenne entre 4 et 5 postes (prés de 11 pour les employeurs au démarrage avec au moins 10 salariés).