Méthodologie : dans le cadre des programmes de la Mission French Tech, consultation en ligne de 206 dirigeants de start-up en France, entre le 25 septembre et le 9 octobre, par questionnaire auto-administré. La population mère interrogée regroupe 1 800 start-up. de tous secteurs d’activité accompagnées dans le cadre des programmes de la Mission French Tech (2/3 de l’échantillon est situé hors Ile de France).
L’échantillon des 206 est constitué à 73% d’entreprises de moins de 50 salariés (dont 39% moins de 10 salariés, 34% de 10 à 49 salariés, et 27% plus de 50 salariés). 45% des entreprises ont moins de 5 ans d’ancienneté (dont 11% 2 ans et moins, 34% de 2 à 5 ans) et 55% plus de 5 ans et plus. 34% sont en Ile-de-France.
Pour 75% des dirigeants de start-up, leur développement est difficile du fait de son financement (frein majeur 73%), et des contraintes règlementaires (40%).
⇒ Les projets de développement
-A horizon 10 ans, cumulant la 1ére réponse et les suivantes, le 1er critère de succès d’une start-up est pour 72% la rentabilité, devant le CA (35%), l’impact social et sociétal (35%), la création d’emplois (25%), l’impact environnemental (20%) et les fonds levés (6%).
-95% envisagent un développement à l’international dans les 5 ans. 51% ont déjà une présence commerciale à l’international, 26% l’envisagent dans les 2 prochaines années et 18% à un horizon de 2 à 5 ans.
Les Etats-Unis arrivent en première place (58% y envisagent une présence dans les 5 ans et 22% au Canada).
Au sein de l’Europe ce sont l’Allemagne (50%), l’Espagne (39%), le Royaume Uni (30%), l’Italie (29%), la Belgique (25%), la Suisse (21%), les Pays-Bas (9%), le Portugal (9%).
En Asie : la Chine (12%), le Japon (11%).
Dans d’autres pays : les Emirats (8%), le Maroc (8%), l’Australie (8%).
-43% envisagent de créer plus de 50 emplois dans les 5 prochaines années, 27% entre 0 et 20 et 26% entre 21 et 50 emplois.
65% envisagent de recruter des personnes en sortie d’école, 59% des salariés d’autres start-up, 50% des talents étrangers, 40% des scientifiques des laboratoires de recherche publique, 39% des salariés issus de grands groupes, 22% des personnes en reconversion et 4% des experts.
85% souhaitent la parité (dont 50% à court terme).
-L’intelligence artificielle est perçue comme une opportunité par 82%.
-34% des dirigeants de start-up de 2 à 5 ans d’existence prévoient de construire une usine dans les prochaines années (41% pour les moins de 50 salariés et 39% hors Ile-de-France).
-80% déclarent développer une stratégie pour répondre aux enjeux écologiques, dont 57% à court terme.
⇒ Qu’attendent les start-ups des Pouvoirs Publics ?
Pour 77% (83% les 5 ans d’ancienneté et plus) la France est un pays propice à la création d’entreprise.
-89% jugent important le renforcement des financements publics (dont 57% comme mesure prioritaire),
-82% la mise en place d’un accompagnement individualisé des start-up (dont 42% prioritaire),
-80% la création d’opportunités de rencontres avec des clients du secteur privé (dont 42% prioritaire), 74% des opportunités de rencontres avec des clients internationaux (prioritaire, 29%), et 72% la création d’opportunités de rencontres avec des clients du secteur public (Etat, collectivités territoriales, hôpitaux),
-75% le soutien à leur visibilité (dont 33% prioritaire),
-Enfin 67% conditionner le soutien de l’Etat au respect de critères sociaux et environnementaux (une priorité pour 32%).
Pour en savoir davantage : https://lafrenchtech.gouv.fr/fr/enquete-sur-les-ambitions-des-dirigeants-des-start-up-francaises-pour-2033/#:~:text=En%20octobre%202023%2C%20la%20Mission,pour%20les%2010%20prochaines%20ann%C3%A9es.