Méthodologie : un échantillon de…
– 3514 personnes inscrites sur les listes électorales en France issu d’un échantillon de 3815 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées entre le 8 et le 18 janvier 2024,
– 1632 personnes représentatives de la population allemande âgée de 18 ans et plus interrogées entre le 17 et 26 janvier,
– 1706 personnes inscrites sur les listes électorales issu d’un échantillon de 1858 personnes représentatif de la population italienne âgée de 18 ans et plus, interrogées entre le 17 et 26 janvier,
– 1820 personnes inscrites sur les listes électorales issu d’un échantillon de 1927 personnes représentatif de la population polonaise âgée de 18 ans et plus, interrogées entre le 22 et 29 janvier.
L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle (sauf en Pologne), de région de résidence, taille d’agglomération (in France) et niveau d’éducation (Pologne). La moyenne présentée pour les 4 pays est une moyenne pondérée par la taille de la population.
L’échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi.
De cette vaste enquête, je ne reprends que quelques traits essentiels qui permettent de comparer les populations de ces 4 pays.
♦ Les français proches des Italiens ont un état d’esprit actuel fort négatif, bien plus que les Allemands et les Polonais.
♦ Serait-ce parce que la démocratie fonctionnerait plutôt mal et que leur intérêt au fait politique est le moins marqué ?
Les Français estiment que leurs responsables politiques se préoccupent peu ou pas ce qu’ils pensent (81% vs 77 en Italie, 70 en Pologne et 66% en Allemagne).
♦ Pourtant ces 4 populations ont un taux de satisfaction proche à l’égard de la vie.
♦ Les Français ont plutôt davantage confiance aux autres (moins lors d’une 1ére rencontre), suivis de façon assez proche par les Allemands et les Italiens mais distançant nettement les Polonais.
♦ Ils font comme les Allemands largement confiance à la science, aux TPE et PME, aux grandes institutions publiques, aux associations et syndicats mais nettement moins aux grandes entreprises, aux banques et médias, aux responsables politiques et religieux et encore moins aux réseaux sociaux.
57% des Français suggèrent que que l’Etat fasse confiance aux entreprises et leur donne plus de liberté vs 40% estiment que l’Etat les contrôle et les réglemente plus étroitement ; la situation est plus favorable aux entreprises en Allemagne (66 et 27%).
Pour en savoir davantage : https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/opinionway-pour-le-cevipof-barometre-de-la-confiance-en-politique-vague-15-fevrier-2024/viewdocument/3274.html?Itemid=0