Si le nombre de logements a beaucoup progressé en 40 ans, leur répartition entre résidence principale, secondaire et logement vacant a peu évoluée.
⇒ Une approche globale
58% en 2021 (50% en 1982) sont des propriétaires occupants dont 38% sans charges de remboursement et 20% avec charges de remboursement ; 40% sont le fait de locataires (dont 23% du privé et 17% de bailleurs publics); 2% sont logés gratuitement.
82% des logements sont des résidences principales, 10% des résidences secondaires ou occasionnels et 8% des logements vacants (cette répartition est proche en 1982).
56% des résidences principales sont des maisons individuelles, tout comme 54% des résidences secondaires et un peu moins (48%) pour les logements vacants.
⇒ L’évolution du nombre de logements entre 1982 et 2021.
♦ Au global en France métropolitaine, on dénombre 12, 595 millions de logement en plus : 10, 118 millions en résidence principale, 1,360 million en résidence secondaire et 1,118 million en logement vacant.
La progression entre 1982 et 2021 a été de 60% en résidence secondaire et logement vacant, et de 52% en résidence principale.
♦ Depuis 1982, le nombre de résidences principales s’est accru de 52%, portée par la croissance démographique (+20%), mais également par la baisse de la taille des ménages (mises en couples plus tardives, ruptures d’union, vieillissement démographique, etc.). Toutefois, depuis une quinzaine d’années, le nombre de résidences principales croît à un rythme un peu moins soutenu que l’ensemble du parc.
La part des bailleurs publics est stable depuis le milieu des années 1990, alors qu’elle avait nettement augmenté auparavant.
♦ Depuis le début des années 2010, le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels augmente plus vite que l’ensemble du parc, alors qu’il avait progressé de façon moins soutenue que ce dernier à partir de 1990.
♦ Les logements vacants augmentent nettement depuis 2006, à un rythme supérieur à celui de l’ensemble du parc, alors que leur nombre augmentait moins vite, voire diminuait, auparavant. Néanmoins, cette hausse s’atténue sur les dernières années. La vacance peut provenir d’une inadéquation de l’offre avec la demande en matière de taille, localisation, prix, par exemple, ou correspondre à des logements en mauvais état. Il peut aussi s’agir de logements inoccupés sans être pour autant immédiatement habitables. Ils peuvent être proposés à la vente ou à la location, en attente d’occupation ou de règlement de succession, ou encore sans affectation précise (logements à réhabiliter, par exemple). La vacance peut être aussi la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le logement soit mis en vente ou en location.
♦ Enfin depuis 2008, la part du logement collectif augmente plus vite que celui des logements individuels, jusqu’à 2 fois plus vite sur les 5 dernières années.
⇒ Leur localisation
♦ 55% des logements sont localisés dans des villes de moins de 100 000 habitants (33%) ou en milieu rural (22%), 30% dans des agglomérations urbaines de plus de 100 000 habitants et 15% dans l’unité urbaine de Paris.
♦ 64% des résidences principales sont localisés dans des unités urbaines (hors celle de Paris qui compte16% de ces résidences) ; 20% sont en milieu rural.
♦ Le logement individuel l’emporte en milieu rural (93% des résidences principales) et en unité urbaine de moins de 100 000 habitants (les 2/3), alors que le collectif est plus important dans l’unité urbaine de Paris (79%) et dans les villes autres de plus de 100 000 habitants (61%).
♦ Les résidences secondaires ou occasionnelles sont pour 77% situés soit en milieu rural (48%), soit dans des villes de moins de 100 000 habitants, alors que ceux dans l’unité de Paris ne comptent que pour 6,6% et ceux dans les villes de + de 100 000habitants pour 16,6%.
Bien sûr en milieu rural, ce sont des maisons individuelles (77%), tout juste la moitié (52,5%) pour les villes de moins de 100 000 habitants, alors que milieu très urbain , elles ne sont que 22% pour les villes de plus de 100 000 habitants et 4,5% pour l’unité urbaine de Paris.
♦ Les logements vacants sont en milieu rural (24,5%) ou en villes de moins de 100 000 habitants (35,5%), vs 12,5% dans l’unité urbaine de Paris et 27,6% dans des villes de plus de 100 000 habitants.
♦ Depuis une quinzaine d’années, la part des résidences principales diminue légèrement, au profit des logements vacants et, plus récemment, des résidences secondaires et logements occasionnels. Dans les départements d’outre-mer, le parc de logements augmente plus vite qu’en métropole : + 2,4% en moyenne par an depuis 1982, contre + 1,1% en métropole.
Pour en savoir davantage : 37,2 millions de logements en France au 1er janvier 2021 – Insee Focus – 254