Le nombre de dossiers éligibles à la Médiation du Crédit est en baisse.


"La médiation du crédit, moins sollicitée en 2023 mais toujours vigilante", Banque de France, février 2024

46% des dossiers sont éligibles et 60% d’entre eux ont trouvé satisfaction.

 

En 2023, 1400 dossiers ont été éligibles à la médiation du crédit ; les interventions des médiateurs départementaux ont permis de préserver 714 entreprises et de sauvegarder 6 130 emplois dans les territoires. 

 

Parmi les 1 400 dossiers, 500 sont le fait de demandes de restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de l’Accord de place spécifique signé début 2022 et prolongé le 15 décembre 2023 jusqu’à fin 2026. ; les saisines consécutives à des refus d’octroi d’un nouveau financement bancaire ou à des difficultés relatives à des financements existants demeurent très largement majoritaires (62%).

 

Dans un contexte où les entreprises remboursent correctement leurs PGE (plus de 52% des encours sont d’ores et déjà remboursés), les demandes de restructuration de PGE par la médiation du crédit ne concernent qu’un nombre limité d’entreprises (1100 depuis le début de la procédure dont 500 en 2023). Elles ont abouti favorablement dans plus de la moitié des cas. Ce qui a permis aux 594 entreprises concernées, confrontées à des difficultés avérées de bénéficier d’un rééchelonnement des échéances de leurs PGE (sur une durée maximale de 4 ans), un réaménagement équilibré de leurs autres crédits bancaires à moyen terme et de visibilité sur leurs lignes de court terme.

 

Les demandes éligibles en 2023 ont abouti favorablement dans 60% des cas (+ 17 points par rapport à 2022), revenant vers le niveau d’avant crise de la Covid (64%). 

 

Les demandes émanent en très grande majorité de TPE qui exercent leurs activités dans les secteurs des services (51%), du commerce (23%), des industries (11%) ou de la construction (11 %).

 

Pour en savoir davantage : https://mediateur-credit.banque-france.fr/communique-de-presse/la-mediation-du-credit-moins-sollicitee-en-2023-mais-toujours-vigilante