21 activités sont concernées parmi lesquelles la garde d’enfants, le soutien scolaire, les travaux ménagers, le bricolage, les services aux personnes âgées et aux handicapés.
En 2006, 225 000 salariés travaillent dans cette branche ; pour 8 salariés sur 10, l’employeur est un particulier.
Ce sont 4,9% des salariés de Paris, contre seulement 2,1% en Seine et Marne ; 64% des salariés en SAP du 93 doivent beaucoup plus que les autres aller travailler dans les autres départements du fait de la faible demande dans le 93.
Paris |
92 |
78 |
94 |
93 |
95 |
91 |
77 |
Ile-de-France |
|
Taux d’actifs résidents travaillant dans les SAP |
4,9 |
4,2 |
3,6 |
3,0 |
3,0 |
2,6 |
2,3 |
2,1 |
3,4 |
% de salariés des SAP travaillant hors de leur département |
16,5 |
21,4 |
10,7 |
34,0 |
64,4 |
32,3 |
17,5 |
18,3 |
Les taux de recours des ménages sont élevés sur les Yvelines, Paris, et les Hauts-de-Seine et peu élevés en Seine-Saint-Denis (4,7%) ; ces taux sont par tranche d’âge :
-
78
92
Paris
91
94
95
77
93
Moins de 35 ans
3,9
5,2
4,2
1,9
2,3
1,6
1,4
0,8
35 à 54 ans
15,4
15,5
13,0
9,8
8,7
7,7
6,8
3,5
55 à 74 ans
13,3
12,1
13,5
9,4
8,1
7,5
7,9
4,0
75 ans et plus
30,7
28,0
28,8
25,6
24,3
23,6
25,3
18,3
Total
14,3
13,8
12,6
9,8
9,1
8,0
7,7
4,7
D’ici à 2030, si les comportements de recours restent constants, et si les avantages fiscaux perdurent, le simple effet démographique (le nombre de plus de 75 ans passera de 6% en 2007 à 9% en 2030) conduira à 92 000 ménages en plus ayant recours. Ajouter à cela le sous-équipement actuel de l’Ile-de-France en capacité d’accueil pour personnes âgées (112 hébergements pour 1 000 habitants contre 121 en moyenne France).
76% des recours ont trait aux travaux domestiques et de bricolage (principalement à Paris et dans le 92), une situation qui devrait se maintenir à l’horizon 2030.
11% sont actuellement le fait de services aux personnes âgées et aux handicapés, une activité qui devrait croitre, certes de façon inégale selon les départements : de +74% en Seine-et-Marne (le taux d’accroissement le plus élevé) à +41% à Paris et dans le 92 (taux d’accroissement les plus faibles).
13% sont le fait d’encadrement des enfants (garde d’enfant, soutien scolaire) ; le nombre d’enfant devant diminuer, la progression devrait être faible (de +2% à + 7%) ; la situation peut changer selon le développement des crèches (actuellement 112 000 places, soit une pour 4 enfants de moins de 3 ans).
Les 92 000 ménages supplémentaires ayant recours conduiraient à la création de 40 000 emplois salariés (18 000 à plein temps) en progression de 18%.