Méthodologie : échantillon de 500 chefs ou cadres supérieurs d’entreprises privées de 10 à 249 salariés, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de taille d’entreprise, de région et de secteur d’activité, interrogé par téléphone sur système CATI entre les 12 et 26 octobre.
Les risques jugés les plus importants sont ceux liés à l’activité et à l’évolution du marché et ceux liés aux réglementations et évolutions du cadre légal; viennent ensuite les risques financiers, ceux liés aux ressources humaines et enfin ceux liés aux nouvelles technologies et à la transformation numérique.
91% des entreprises interrogées envisagent d’être toujours en activité dans 5 ans (39% certainement). 20% pensent être confrontés à une nouvelle crise économique au cours des 2 prochaines années.
Les risques jugés les plus importants sont ceux liés à l’activité et à l’évolution du marché et ceux liés aux réglementations et évolutions du cadre légal; viennent ensuite les risques financiers, ceux liés aux ressources humaines et enfin ceux liés aux nouvelles technologies et à la transformation numérique.
Interrogés sur 4 risques, les dirigeants ont classé par ordre décroissant : l’embauche de salarié en CDI (51%), le changement de stratégie (41%), le changement de partenaire (32%) et l’augmentation de capital (22%).
Sur les autres types de risque, les dirigeants ont répondu :
♦ En ce qui concerne le risque financier : 70% ne sont pas prêts à prendre de risques financiers pour leur entreprise
♦ Pour faire face aux risques numériques, les protections sont suffisantes entre 60 et 63%, tant en ce qui concerne la protection des données personnelles, les risques de fraude, les risques d’usurpation d’identité, les cyber-attaques; 8 à 10% y travaillent pour améliorer ces protections; par contre 15 à 17% jugent qu’il n’y a pas là lieu à priorité.
♦ Les risques liés au RH : surtout un litige avec un salarié aux prud’hommes (52%), le non-respect du droit du travail (20%), un non-respect des procédures fiscales ou sociales concernant des salariés (12%), une délocalisation (8%), un conflit entre la direction et les délégués du personnel (6%)
♦ Les risques face aux obligations légales, les normes et les certifications : 34% disent avoir besoin d’aide (dont 9% systématiquement)
La totalité disposent de l’appui d’expertise comptable (dont 24% en interne). En ce qui concerne un prestataire externe, 68% leur font confiance (dont 24 tout à fait) et par ailleurs 12% pas du tout.
La moitié apprécie l’action du gouvernement en faveur des entreprises. selon les dirigeants, les ordonnances sur le travail devraient leur permettre de mieux anticiper les risques (48%), de garantir une meilleure sécurité juridique (48%), et plus modestement d’ inciter à créer des emplois (26%).
La loi 2018 pour “aider” les entreprises devrait :
-“soutenir les PME en cas de crise” (77%) et aider celles ci à gérer le chômage technique (20%)
– Faciliter les démarches administratives (67%)
-Réduire les délais de paiement (33%), proposer davantage de financements publics (15%)
-Sécuriser l’investissement (26%)
-Développer la solidarité entre grandes entreprises et PME (22%)