Fin 2012, 2 165 sociétés coopératives, 43 860 salaries dont 23 371 associés salariés, un chiffre d’affaires de 3,9Md€ et un résultat net de 130M€


« Les chiffres clés des SCOP » mai 2013

En quatre ans, leur nombre s’est donc accru de 15%, et celui des salariés  de 7% ;  248 nouvelles Sociétés coopératives et participatives sont nées en 2012, créées par 1 920 co-entrepreneurs.

Ces nouvelles entreprises sont principalement issues de créations ex nihilo d’entreprises (70%) mais aussi de transformations d’associations (15%), de transmissions d’entreprises saines (10%) voire de reprises d’entreprises en difficulté (5%)

 

 Le taux de pérennité à 3 ans est de 82,5 % (66 % pour l’ensemble des créations) et à 5 ans de 66 % (contre 50 %).

 

Sur 43 830 salariés, 36% travaillent dans les services, 25% dans le BTP et 18% dans l’industrie en 2012 ; à l’image de l’ensemble de l’économie, c’est dans les services que les effectifs salariés se sont le plus développés, avec 225 entreprises et plus de 3 000  emplois supplémentaires en quatre ans, notamment dans l’éducation, la santé et l’action sociale, l’énergie/eau/déchets.

Les sociétés coopératives de moins de 10 salariés sont les plus nombreuses mais elles ne regroupent que 11% des emplois contre 57 % pour les coopératives de plus de 50 salariés.

 

En 2011, les Sociétés coopératives et participatives ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,9Md€ et créé 1,8Md€ de valeur ajoutée, en hausse de 5% et 3% par rapport à 2010, permettant ainsi de retrouver des niveaux d’avant-crise. En 2011, malgré la crise, les Scop et les Scic ont également poursuivi la consolidation de leurs fonds propres, passant de 1,231 à 1,271Md€ (+ 3,5 %), notamment par la mise en réserves impartageables d’une partie de leurs excédents nets.

Les excédents nets sont partagés entre l’entreprise, les salariés et les associés ; en 2011, 43,2% des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1% ont été mises en réserve et 12,7% ont rémunéré le capital investi dans les entreprises.

86% des salariés bénéficient au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale contre seulement 57% des salariés des entreprises françaises du secteur marchand non agricole.