Méthodologie : 2 échantillons interrogés entre le 20 et le 22 septembre, l’un de 1 048 français de 18 ans et plus, l’autre de 393 de 18 ans et plus habitant en Paca. Sondage Opinion Way réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur ».
Le regard des français sur l’auto entrepreneuriat est de bon sens, sans être très vigoureux (tout à fait d’accord entre 15 et 24%) :
Par ailleurs, 30% des français disent avoir déjà eu recours à un autoentrepreneur (entre 19 et 23% entre 2013 et 2015) et 26% à une plateforme collaborative ayant recours à des autoentrepreneurs (transport, livraison de nourriture, Amazon…).
Les atouts cités sont soit le fait du régime propre à l’auto entrepreneuriat, avec la possibilité de cumuler plusieurs activités (44%), la simplicité d’accès (39%), le fait de payer des charges sociales sur ses recettes (36%), le fait de pouvoir s’inscrire dans de nouveaux modes de consommation et d’achats en ligne la facilité pour sortir de ce régime (13%), ou propres au statut d’indépendant (absence de hiérarchie, 43%, absence de monotonie 17%).
Les freins sont peu liés à ce régime (“statut” insuffisamment reconnu 36%, limitation du chiffre d’affaires 23%) et plutôt liés au fait d’être non-salarié (revenu incertain 52%, paradoxalement lourdeur administrative 43%, absence de couverture chômage 34%, nécessité de se débrouiller seul 21%).
55% estiment qu’il faudrait procéder à quelques ajustements réglementaires de notre protection sociale pour permettre aux travailleurs indépendants d’être aussi bien protégés que des salariés; 12% (23% des 18-24 ans) désapprouvent les actions en justice conduites contre les plateformes de services sur internet, mais 30% les approuvent.
26% (37% chez les moins de 35 ans) disent envisager l’auto-entrepreneuriat dans leur carrière professionnelle, 14% pour alterner période de salariat et période d’indépendance et 12% pour n’être qu’indépendant ou autoentrepreneur; plus loin dans le sondage, 30% (62% des 18-24 ans) affirment avoir envie de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte; 14% des personnes interrogées envisagent de le faire dans les 2 ans; 8,4% disent avoir préparé un projet de création/reprise. une estimation sans grand changement au fil des enquêtes.
En Paca, tout comme en France, ils sont aussi 30% à envisager de créer/reprendre, 13% à envisager de le faire dans les 2 ans, et 8% à avoir préparé un projet.
Entre 60 et 67% des répondants français estiment que les Pouvoirs Publics n’en font pas assez pour aider la création et le développement des entreprises; ils sont plus nombreux en Paca (entre 65 et 72%).