Limite : le concept non salarié ne rend que partiellement compte de l’apport des TPE et de la création d’entreprise à l’emploi (non prise en compte de l’ensemble du champ, non prise en compte du nombre net de salariés crées)
2011 a connu une progression de 74 000 emplois nets, et 2013, 55 000, alors qu’en 2012, 83 000 avaient disparu. L’emploi non salarié a contribué à 104 000 emplois nets entre 2011 et 2013 tout comme l’emploi salarié dans le tertiaire non marchand , alors que l’emploi cumulé net avait été de 128 000 (81% des emplois nets) ; l’industrie a perdu en 3 ans 96 000 postes d’emplois salarié, la construction 52 000, alors que le tertiaire gagnait 48 000 emplois.
-
En milliers
niveau
Glissement annuel
Glissement trimestriel 2013
Fin 2012
2011
2012
2013
T1
T2
T3
T4
Emploi total
26 358
125
-52
55
-17
-15
13
74
Emploi salarié secteur marchand
15 956
59
-107
-53
-30
-37
-7
21
Dont tertiaire
11 309
85
-60
23
-10
-13
11
35
Dont industrie
3 228
-17
-28
-51
-12
-19
-12
-9
Dont construction
1 419
-9
-18
-25
-8
-5
-6
-6
Emploi salarié agricole
229
4
4
12
3
3
3
3
Emploi non salarié
2 551
54
30
20
5
5
5
5
Emploi salarié non marchand
7 621
7
21
76
5
13
13
45
« Emploi concurrentiel »
17 912
74
-83
-29
-31
-33
-7
41
L’emploi intérimaire (544 000 intérimaires fin 2013) a connu des évolutions marquées depuis le début 2008 : forte chute au cours de l’année 2008 et au 1er trimestre 2009 (-235 000 postes du début du 2e trimestre 2008 à la fin du 1er trimestre 2009), puis reprise jusqu’à la mi-2011 (+162 000 postes), et à nouveau repli de la mi-2011 à la fin 2012 (-90 000 postes), puis progression légère en 2013 avec 33 000 postes (+7% depuis le début de l’année).
Au 4e trimestre 2013, le volume de travail réalisé par les intérimaires a représenté l’équivalent de 517 000 emplois en EQTP, soit 18 000 de plus qu’au cours du 4e trimestre 2012 (+4 %).
La progression de l’emploi intérimaire a concerné tous les grands secteurs en 2013 : dans l’industrie, qui concentre 43 % des intérimaires fin 2013, le nombre d’intérimaires a augmenté de 7% sur l’année (+15 000), contre +6 % pour la construction et le tertiaire (respectivement +6 000 et +12 000 postes).
En prenant en compte les intérimaires dans le secteur où ils travaillent, la baisse de l’emploi salarié a été en 2013 de 36 000 postes dans l’industrie (contre -69 000 en 2012), soit un rythme de destructions d’emplois moindre que durant les années 2000 ; avec la progression du nombre d’intérimaires travaillant dans le tertiaire marchand, l’emploi salarié de ce secteur s’est stabilisé en 2013 (+1 000 postes).
La baisse de la productivité a ainsi atteint 3,6 % entre le 1er trimestre 2008 et le 1er trimestre 2009 ; de début 2009 à fin 2010, la productivité a progressé de 4% et a tout juste atteint son niveau d’avant crise à la fin 2010 ; de fin Enfin 2010 à fin 2013, les gains de productivité ont été relativement faibles (+3%, contre +4,3% en 1995-1997 et +5,2% en 2004-2006) ; au total, les gains de productivité dans les secteurs marchands non agricoles n’ont été que de 3,3% entre début 2008 et fin 2013, contre environ 8% entre début 1992 et fin 1997 et entre début 2001 et fin 2006.
En 2013, 1,1 million d’embauches en emploi aidé ont été réalisées (10 000 de moins qu’en 2012) : 77% le sont au profit du secteur marchand (910 000 dont 543 000 en alternance, soit 60% et 325 000 au titre d’exonérations zonées, et principalement de l’ACCRE…) et 23% pour le non marchand (276 000).
L’alternance est en recul de 7% au regard de 2012 (-32 000), mais compensé par les contrats d’avenir (54 000) et les CUI-CIE. 60 % des emplois aidés bénéficient à un jeune de moins de 26 ans fin 2013.
Par ailleurs, fin 2013, 31,1% des femmes et 7,4% des hommes ayant un emploi, travaillent à temps partiel (en hausse de 0,9 point sur l’année 2013, après avoir baissé de 0,3 point en 2012) ; le sous-emploi touche 1 641 000 personnes. Les femmes sont les plus concernées par le sous-emploi : 9,7 contre 3,2 % des hommes).
Fin 2013, le taux de chômage s’établit à 10,1% en France et à 9,7% en métropole, avec 2,8 millions de personnes. Depuis le 3e trimestre 2012, le taux de chômage des hommes est supérieur à celui des femmes ; au cours des trois premiers trimestres 2013, il a dépassé les 10 % de la population active pour la première fois depuis 1975, baissant toutefois de 0,4 points au 4éme trimestre 2013. En 2013, le taux de chômage des 15-24 ans a baissé de 2,6 points pour s’établir à 22,7% des actifs en fin d’année. Le taux de chômage des 25-49 ans s’est stabilisé à un niveau élevé en 2013, à 9,1% des actifs en fin d’année. Celui des personnes de 50 ans ou plus s’établit à 6,4%, en baisse de 0,3 point au dernier trimestre.
Mais Fin 2013, selon le questionnaire rénové de l’enquête Emploi, 1 325 000 personnes appartiennent au halo autour du chômage.