Méthodologie : 14 000 salariés interrogés en ligne, en janvier 2016, dont 3 552 de moins de 30 ans (les millennials), dans 15 pays
Les « Millennials » sont sensiblement plus enthousiastes et motivés que leurs aînés :
Il y a 10 ans, les moins de 30 ans étaient également plus motivés; ces résultats chez les ‘Millennials’ sont davantage le reflet de l’attitude classique des nouveaux entrants sur le marché du travail que celui d’un « effet de génération »
Les moins de 30 ans ont également le sentiment qu’en en cas de difficulté, ils peuvent compter sur leurs collègues pour les soutenir (39 vs 28); ils se sentent davantage considérés par leur hiérarchie (35 vs 28), qui se préoccupe notamment de leur formation pour développer leurs compétences (31 vs 21); ils estiment les moyens matériels et l’équipement mis à leur disposition, adaptés (34 vs 25).
La perception des challenges à venir est similaire entre les ‘Millennials’ et leurs ainés : le management des talents, l’attention portée aux salariés et la gestion du changement. La diversité, les relations intergénérationnelles ou la digitalisation apparaissent comme de moindre challenges.
L’entreprise idéale est celle qui valorise les efforts de chacun (57 vs 62).
Pour la plupart des salariés (les ‘Millennials’ comme les plus de 30 ans), franchise, équité, capacité à tenir ses engagements, écoute sont les principales qualités associées au « manager idéal ». Toutefois les ‘Millennials’ sont plus attentifs au leadership, à la confiance, à la capacité de générer des idées nouvelles et partager son savoir ; Ils attendent un mode de management plus “engageant”.
Leadership, confiance et capacité à générer des nouvelles idées sont nettement plus attendues par les managers que les non managers, particulièrement les managers de moins de 30 ans.
En conclusion, l’immersion des moins de 30 ans, dès leur plus jeune âge dans le digital, a probablement façonné leurs comportements, mais pas au point de transformer fondamentalement leur rapport au travail.