1 448 demandes à la Médiation du Crédit au 1er semestre 2022 contre 2 723 en 2021.


"La médiation du crédit moins sollicitée en 2022", Banque de France, communiqué du 12 juillet 2022

La restructuration de PGE devient plus présente en ce 2éme trimestre (34% des demandes).

 

Au cours du deuxième trimestre 2022, 803 dossiers ont été éligibles à la médiation du crédit, un niveau un peu supérieur à celui du premier trimestre (645 dossiers), en lien avec la restructuration des PGE (272 dossiers) permise via la médiation du crédit suite à l’Accord de Place du 19 janvier 2022.

Au cours de ce 2éme trimestre, les interventions des médiateurs départementaux ont permis de conforter 263 entreprises et de préserver 2999 emplois dans les territoires.

 

Comparé au 2éme trimestre 2021, la baisse est forte (803 vs 1051) ; le 1er semestre 2021 chiffrait 2 723 demandes vs 1 448 en 2022 ; le second semestre 2021 chiffrait 1 214.

 

78% des demandes émanent de TPE, qui exercent leurs activités dans les secteurs des services (52%) et dans une moindre mesure du commerce (23%).

Dans 56% des cas, les demandes depuis le début de l’année 2022 font suite à des refus d’octroi de nouveaux financements bancaires et 34% des dossiers du 2éme trimestre portent sur des demandes de restructuration de PGE, alors que plus de 288 000 PGE commençaient à être remboursés au cours du 2éme trimestre 2022.

 

Sur les PGE souscrits en 2020, 44% ont commencé à être remboursés à l’issue de la 1ére année (en 2021) et 56% commencent à être remboursés en 2022, pour leur grande majorité au 2éme trimestre 2022.

 

De nombreux dossiers sont toujours en cours de médiation (49%) et plusieurs dossiers ont été réorientés en cours de procédures (10%), soit parce qu’ils n’étaient pas éligibles (cas d’entreprises de taille intermédiaire), soit parce l’entreprise avait renoncé à sa demande ou encore parce qu’une orientation vers les procédures devant les tribunaux de commerce a été   jugée plus appropriée.

89 dossiers (environ 30%) ont fait l’objet d’un accord portant sur la restructuration du PGE (souvent 4 ans d’étalement) avec une restructuration des autres crédits bancaires à maturité et le constat d’accord signé à l’issue de la médiation permet de préciser les lignes de crédits court terme maintenues.

 

Pour en savoir davantage : Communiqués de presse | Banque de France (banque-france.fr)