Méthodologie : 2 362 répondants parmi les adhérentes de CPME, interrogés en ligne entre le 16 juin et le 12 juillet.
Nous n’en savons pas plus sur la composition de l’échantillon (taille notamment différenciant les TPE des PME, activité…). L’enquête reflète l’avis des adhérents CPME et non celui de l’ensemble des TPE-PME ; la comparaison avec d’autres enquêtes semblerait monter que la population répondante est plus pessimiste que la population globale des TPE-PME.
Un bref tour d’horizon sur l’activité, l’emploi, le financement au sein des entreprises adhérentes de CPME.
⇒ L’activité en 2022
37% ont connu une amélioration au 1er semestre 2022, comparée au 2éme semestre 2021, 41% la stabilité et 22% une dégradation.
Par contre, les dirigeants sont moins optimistes pour le 2éme semestre 2022 : 27% envisagent une amélioration au regard du 1er semestre 2022, 50% la stabilité et 24% une dégradation. 31% envisagent une baisse de leur chiffre d’affaires.
44% envisagent une baisse de leur taux de marge au 2éme semestre.
⇒ L’emploi
♦ 51% cherchent à embaucher, mais 94% éprouvent des difficultés à le faire (74% constatent le manque de candidats, 47% le manque de compétences).
♦ 24% sont affrontés à un turn over important : 53% des salariés privilégient leur vie personnelle, 51% souhaiteraient changer de secteur d’activité, 30% travailler chez un concurrent plus offrant et 16% créer leur activité.
♦ 65% ont procédé à des hausses de salaire depuis le début de l’année (dont 40% à tout leur effectif) ; 58% envisagent une nouvelle hausse d’ci la fin de l’année.
68% ont versé une prime ; 36% ont eu recours à l’intéressement, à la participation ou à l’épargne salariale. Mais 71% ne sont pas favorables à un mécanisme obligatoire de partage de la valeur.
La grande majorité de ceux qui ne l’ont pas fait mettent en avant l’incapacité de l’entreprise à faire face financièrement.
⇒ Le financement de l’entreprise
♦ 50% ne souhaitent pas investir en 2022.
♦ 58% ont eu recours au PGE ; 84% pensent le rembourser ; 55% connaissent le dispositif mis en place par la Médiation du Crédit.
♦ 93% se disent impactés par les hausses des prix ; pour 1/3, cette hausse a augmenté une hausse du prix de revient de plus de 10%.
30% ne reportent pas cette hausse sur leur prix, par crainte de la réaction des clients (61%), du fait des contrats signés (32%) et l’espoir de gagner de nouveaux marchés (7%).
68% pensent pouvoir s’adapter à une hausse des prix de 5% l’an et 15% à une hausse de 10%.
Pour en savoir davantage : La santé économique et l’emploi dans les TPE-PME au début de l’été 2022 | CPME