Les Français attendent que les entreprises s’occupent grandement du bien-être collectif.


"Raison d’être des entreprises", Opinion Way, mai 2020

Méthodologie : échantillon de 1018 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI entre le 19 et le 20 mai 2020 « Sondage Opinion Way”.

Dommage que le sondage n’ait pas différencié les salariés, les chefs d’entreprise, et les inactifs (étudiants, retraités, chômeurs, sans emploi).

 

Plus précisément qu’attendent les Français des entreprises en matière de participation à la société et en direction de leurs salariés.

 

Pour 18% des répondants, les entreprises doivent s’occuper uniquement de la performance économique de leurs activités; plutôt plus pour les CSP- (22% vs 16 pour les CSP+).

Pour 78% les entreprises doivent également contribuer au bien-être collectif (en matière sociale, environnementale, etc.).

⇒ Cette contribution au bien-être collectif n’aurait que des avantages :

(entre 82 et 88% tout à fait et plutôt). Je ne reprends par la suite que le % de tout à fait.

Entre 37 et 41%, cela motive davantage les salariés, les fidélise mieux et assure une meilleure cohésion. Les moins de 35 ans en sont moins convaincus.

Entre 20 et 30%, cela permet de recruter plus facilement de bons collaborateurs, attire plus facilement de nouveaux clients et les fidélise; cela assure  aussi une meilleure performance économique. Les moins de 35 ans sont là encore moins convaincus.

⇒ Quelles contributions sont sollicitées ?

– Les entreprises qui reçoivent des aides publiques doivent contribuer davantage au bien-être collectif pour 52% (tout à fait) et au bien-être de leurs salariés (47%). C’est moins vrai pour les moins de 35 ans et davantage pour les 50 ans et plus.

 

– En matière de territoire, les entreprises qui le peuvent doivent relocaliser leurs activités internationales en France (52%); elles ont une responsabilité vis-à-vis des territoires dans lesquels elles sont implantées (42%); celles qui le peuvent doivent relocaliser leurs activités
internationales en Europe (41%). C’est moins vrai pour les moins de 35 ans et davantage pour les 50 ans et plus.

– Les entreprises doivent avoir une vision à plus long terme (43%); c’est moins vrai pour les moins de 35 ans et davantage pour les 50 ans et plus.

– La crise sanitaire doit les amener à repenser leur rôle (entre 34 et 41%); qu’il s’agisse de s’impliquer davantage pour améliorer la société, de donner plus de sens à leurs activités, de s’impliquer davantage en faveur de l’environnement; là encore les moins de 35 ans sont moins demandeurs.

⇒ Il leur semble indispensable que les entreprises renforcent leur action dans les domaines suivants : 

En direction des salariés

– L’emploi et les salaires (72%) et la sécurité sanitaire sur le lieu de travail (72%); plutôt moins sollicité par les moins de 35 ans,

– L’égalité salariale entre les hommes et les femmes (66%), l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle (60%),

– Le respect de l’environnement et les déplacements  : la réduction de l’impact environnemental de leurs activités (54%), la mobilité “raisonnée”, le fait d’éviter les déplacements non indispensables (52%), le recours à des moyens de transport plus écologiques (44%), le développement du télétravail (36%).

 

En direction d’extérieurs

– Le fait de favoriser des fournisseurs / partenaires locaux (57%); moins souvent les moins de 35 ans,

– Le soutien aux associations à vocation sociale (25%) et le soutien aux associations à vocation culturelle (17%). Plus souvent les moins de 35 ans.

 

Pour en savoir davantage : https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/opinionway-pour-le-figaro-raison-d-etre-des-entreprises-mai-2020/viewdocument/2319.html?Itemid=0