L’association TZCLD regroupe en 2018, 226 membres dont 24 territoires, 40 associations, et 154 personnes physiques. Vous trouvez le rapport d’activité 2018 au lien suivant :
https://www.tzcld.fr/wp-content/uploads/2018/10/Rapport-intermediaire-TZCLD-2018.pdf
Selon un bilan de juin 2018, dans les 10 territoires, 4 466 personnes privées d’emploi ont été repérés et informés et 1 711 se sont portés volontaires. Parmi ces volontaires, 936 sont sortis du chômage, dont 625 grâce à une embauche dans l’une des entreprises à but d’emploi (EBE) créées.
Au 31 décembre 2018, 772 personnes ont été embauchées mais certaines sont parties et 691 sont toujours salariées.
Une majorité ont choisi de travailler à plein-temps; un tiers a plus de 50 ans. Près d’un sur deux a un niveau de qualification inférieur ou égal au BEP. Un sur trois a un handicap.
En moyenne, les embauchés avaient 53,9 mois de chômage derrière eux (4,5 ans).
Les fondamentaux de l’action :
-“Passer de la privation d’emploi à un travail où on leur demande leur avis et qui a du sens localement, ça change la vie des gens et c’est ça, la première valeur ajoutée »,
-Le deuxième impératif du projet consistait à donner du travail à ces salariés en créant des activités utiles sans faire concurrence aux acteurs économiques.
“A partir des compétences des personnes privées d’emploi du territoire, on doit rechercher avec les demandeurs d’emploi eux-mêmes et en collaboration avec l’ensemble des acteurs locaux, les activités utiles, complémentaires à l’économie locale, qui peuvent être réalisées. C’est grâce à une connaissance fine du territoire et à l’implication des acteurs locaux que l’on peut repérer ces travaux et ces services utiles localement mais non satisfaits car peu rentables. La création de ces activités complémentaires permet de construire une offre plus large sur le territoire.”
Le projet initial fait le pari qu’en embauchant un chômeur on ferait économiser environ 18 000€ par an et par emploi à la société en allocations de chômage, RSA, etc.. En 2017, en moyenne, chaque emploi coûtait 26 000€ et générait 3 000€ de chiffre d’affaires. Restait donc 5 000 € à financer, pris sur les fonds propres.