Quelques points de repères dans des secteurs d’activité.

“Le made in France attire de moins en moins les entreprises”, Les Echos du 17 janvier

Selon une étude du Conseil National des Achats fin 2023 : les achats vers les made in France sont passés de 61% en 2022, 65% en 2023 à 41% en perspective pour 2024. De fait 49% anticipent des difficultés de livraison en 2024 vs 71% en 2022.

S’il y a conscience du besoin de réduire sa dépendance notamment en direction de la Chine, la question des coûts est pour 77% une priorité. Les secteurs les plus concernés sont l’informatique et les télécoms (88%). 

67% des entreprises acheteurs craignent les situations de monopole et d’entente illicite de leurs fournisseurs (81% dans le BTP, 71% dans l’énergie-environnement, 70% dans l’aéronautique et l’automobile).

 

“Pourquoi le bonus réparation peine à convaincre les indépendants ?” Les Echos du 21 décembre

165 000 réparations ont eu lieu dans ce cadre, alors que 500 000 étaient escomptées (et 12 millions en 2027), utilisant seulement 6,5% du fonds “réparation”. 4 700 centres ont été labellisés, alors que le secteur compte 20 000 professionnels.

Le textile et la chaussure ont permis 26 000 réparations.

La procédure va être simplifiée et la liste des produits primables augmentée.

 

“Voiture électrique : le grand blues des garagistes”, Les Echos du 16 janvier

157 000 personnes travaillent dans le secteur ; la voiture électrique devrait faire perdre 1 500 à 3 000 emplois par an d’ici 2035.

Le chiffre d’affaires de l’après-vente devrait lui aussi baisser passant de 47 Md€ en 2019 à 42 en 2036.

De fait, les voitures électriques nécessitent nettement moins d’entretien (vidange, changement de plaquette de frein, de joint de culasse…) ; toutefois les pneumatiques, le système de chauffage, la connectivité seront toujours sollicités.

A court terme ce sont les concessionnaires qui seront les plus affectés.

Adapter le garage aux véhicules électriques exige plus de place, des investissements en matériel conséquents et des formations. Alors nombre d’artisan attendront la retraite et vendront s’ils le peuvent.