Méthodologie : enquête nationale du 14 au 16 février 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1019 personnes de 4 CSP (Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Sans activité professionnelle).
On ne sait rien du fichier qui a servi de base pour interroger ces répondants ni du mode d’interrogation, ce qui conduit à beaucoup de prudence pour prendre comme fiables ces résultats.
Malt, la marketplace où plus de 230 000 consultants freelances mettent leurs expertises au service des entreprises qui ont besoin de talents externes pour accélérer leurs projets, et Drag’n Survey, startup technologique française de logiciel d’enquête en ligne ont souhaité comprendre l’impact direct de la crise de la covid-19 sur les projets professionnels des Français.
Rien de bien nouveau si ce n’est le très important % d’intention de créer, certes des intentions exprimées dans un contexte de crise sanitaire.
Parmi les 43% favorables pour devenir free lance, 40,6% souhaitent le devenir dans moins de 6 mois (dont 15% dans les 3 mois et 26% dans les 3 à 6 mois) ; 42% le feraient entre 6 et un an et 17% dans 12 mois et plus.
44% affirment avoir un niveau de confiance “élevé” ou “très élevé” dans ce nouveau choix de carrière.
⇒ Qui a fait ce choix ?
Les moins de 30 ans sont 40% à vouloir devenir freelance, tout comme 51% des cadres répondants, 47% des employés, 40% des professions intermédiaires et 28% des personnes sans emploi.
18% souhaitent devenir freelance par défaut, ou par sentiment d’urgence (près de 10% car ils ont perdu leur emploi). D’une manière générale, la volonté de devenir freelance est principalement conjoncturelle.
⇒ Les motivations
Les 3 motivations principales :
• Plus d’autonomie et de flexibilité pour 39,5%,
• Un meilleur équilibre vie professionnelle / personnelle pour 24%,
• Un salaire plus élevé pour 18%
• Viennent ensuite l’envie d’avoir plus de challenges (8%), le fait de ne plus avoir de patron (7%) et enfin la liberté de choix quant aux clients et missions (moins de 4%).
Par ailleurs, 30,5% des sondés estiment que le salariat leur convient de moins en moins : manque de visibilité pour le futur (26%), salaire trop bas (22%), manque de flexibilité et d’autonomie (19%).
Pour 73% des personnes souhaitant devenir freelance, la crise a eu un effet déclencheur ; dans 25% des cas, cela est dû au fait que des personnes dans leur entourage se sont déjà lancées comme freelance.
⇒ Compétences et difficultés
♦ Les compétences jugées nécessaires : la capacité d’écoute et de communication (38%), la discipline et l’organisation (35%), la capacité à se vendre (18%), l’expertise technique (9%).
♦ Les difficultés : la peur de ne pas trouver de client (35%), la lourdeur administrative (20%) et le manque de protection sociale, de retraite ou de capacité d’emprunt (18%), la peur de l’isolement (7%).
⇒ Dans quel secteur ?
Le secteur du marketing & communication est le plus représenté avec un taux de 24%, le secteur tech vient ensuite avec un taux de 20%, puis le design & création avec un taux de 15%.