Le préjudice du travail noir couterait entre 5,7Md€ et 7,1Md€ selon le Haut Conseil du Financement de la Protection Sociale ; il s’agit d’un manque à gagner pour l’Urssaf et le régime d’assurance chômeur (des cotisations sociales éludées ayant trait à des heures de travail non déclarées, à des embauches non déclarées…).
Les redressements opérés dans certains secteurs en attestent : 22% dans les HCR, 24% dans le transport routier.
L’évaluation faite à propos des travailleurs indépendants chiffre 250 millions d’euros ; s’agissant des microentreprises, ce serait un milliard d’euros, ce qui équivaut à 1/3 des cotisations déclarées. 40% des microentrepreneurs contrôlés ont été redressés.
Enfin les particuliers employeurs fraudeurs serait de l’ordre de 20% (25% en 2011et 50% en 1990).
Selon un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi publié en 2019, le nombre de travailleurs “au noir” chiffrerait 2,5 millions de personnes.