Les 3/4 des investisseuses affirment être devenues « Business Angel » par intérêt pour l’innovation et les technologies


"Les femmes face à l’investissement", KPMG/Femmes Business Angels, communiqué de presse du 2 mars 2017

Méthodologie – Sondage OpinionWay pour Femmes Business Angels – KPMG : interrogation en ligne de 1022 femmes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas) et 95 femmes du réseau de l’association Femmes Business Angels sur leur rapport à l’argent et à l’investissement.

 

Plus d’une femme sur 5 a déjà entendu parler de la notion de Business Angels. Lorsqu’elles font face aux options d’investissement, les femmes se tournent principalement vers le monde de l’entreprise (88% citent des investissements en grande majorité dans des projets entrepreneuriaux plutôt que les produits boursiers 14%) quand la majorité des Françaises privilégie des placements considérés plus sûrs (immobilier, assurance-vie, livret A). Toutefois, plus d’un tiers citent le soutien au projet économique d’un proche, le sens du projet et les valeurs de l’entreprise financée ou encore la participation au développement de l’économie entrepreneuriale comme des sources de motivation pour investir.

 

Le manque de connaissance est en effet un frein à l’investissement pour 33% des Françaises; près de la moitié seraient rassurées par les conseils d’un professionnel dans le cadre d’un investissement et 65% des investisseuses préfèrent investir à plusieurs et mutualiser leurs compétences. 

 

Les 3/4 des investisseuses affirment être devenues « Business Angel » par intérêt pour l’innovation et les technologies. 73% de celles-ci considèrent le numérique et internet comme l’un des secteurs les plus intéressants pour investir. Le rôle des « Business Angels » se traduit unanimement (95%) par la volonté de consacrer un temps significatif au suivi de leurs participations (2 à 3 fois par mois pour la moitié d’entre elles).

 

46% souhaitent également participer à la gouvernance de l’entreprise.   Selon un article des Echos business du 1er mars 2017, une étude menée par StartHer et KPMG démontre une baisse de la part des levées de fonds effectuées par des femmes (de 15% en 2015 à 13% en 2016 des fonds levés); mais le nombre de levées de fonds réalisées par des start-up dont elles sont à la tête, a explosé de 84% entre 2015 et 2016; une levée sur deux effectuées par les femmes l’est en phase d’amorçage. 3% des levées effectuées par des femmes sont des « 3e tours ». L’analyse tend à prouver qu’elles sont plus rationnelles et cernent mieux leurs besoins.

 

Un autre article du 3 mars, selon une étude commanditée par Dell en 2015 et 2016 auprès de Ruta Aidis, de l’Université George Mason (Virginie) montre que les femmes ont plus de chances dans les pays anglo-saxons. La chercheuse a établi un classement des pays où les femmes entrepreneures ont le plus de chance de réussir; 31 pays sont évalués. Les États-Unis arrivent en tête, avec une note de 71 points, puis à égalité le Canada et l’Australie (69 points). La France arrive elle en sixième position, avec 62 points.

Les critères pris en compte par l’étude sont l’environnement entrepreneurial, l’accès aux ressources, le leadership et les droits des femmes, le potentiel de croissance pour les entreprises appartenant à des femmes et l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin.