Les Allemands ont davantage connu que les Français l’expérience de la création d’entreprise, alors que les Français en rêvent plus souvent.


"Projets professionnels personnels des actifs: regards croisés France-Allemagne", Weebly, Opinion Way,, mars 2016

Méthodologie: 2 échantillons France (1 018 répondants), Allemagne (1 001 répondants) issus de la population active, âgés de plus de 18 ans, interrogés entre le 4 et le 8 mars (avec des marges d’incertitude de 1,5 à 3 points).  

 

29% des Français de 18 ans et plus, appartenant à la population active, souhaiteraient travailler comme indépendant, créer leur entreprise ou devenir chef d’entreprise contre 24% en Allemagne; ces derniers en revanche souhaiterait davantage être salariés en PME (44% contre 36%). Noter que 56% des Français se disent prêts à gagner moins d’argent en échange d’une activité professionnelle plus épanouissante contre 49% pour les Allemands.

Mais seulement 16% des Français ont déjà créé leur entreprise contre 27% des Allemands;  44% disent avoir envie de le faire (dont 7% prochainement), au même niveau que les Allemands (43% dont 8% prochainement).  

 

Pourquoi cette envie ou cet engagement dans le choix de l’independance? Les décalages entre motivations sont remarquables entre les 2 populations : les Allemands sont plus pragmatiques (progresser, gagner plus d’argent, fixer ses propres horaires, moins ou plus de supérieur hiérarchique), en phase avec une pratique plus marquée que chez les français plus en recherche d’épanouissement, de sens à la vie professionnelle.

Mais certaines motivations sont proches:

Les freins pour réaliser ce projet professionnel manifestent à nouveau plus de pratique de l’indépendance et de pragmatisme chez les Allemands (avoir l’argent, le risque, la perte du statut social…), alors que les Français sont davantage interrogés notamment par le fait de ne pas savoir comment s’y prendre, par le fait de ne pas vouloir mettre ses proches en difficulté.

Noter que 73% des Allemands considèrent qu’il existe un esprit d’entreprendre  dans leur pays contre 64% en France; pour 47% des Allemands, c’est le bon moment de créer (32% pour les Français).