58% des patrons de TPE estiment que le statut d’autoentrepreneur est une bonne chose, alors que 22% estiment que c’est une très mauvaise chose


« Baromètre des TPE, vague 61 », Fiducial/Ifop, mars 2016

Méthodologie : échantillon de 1002 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors autoentrepreneurs), interrogés par téléphone du 28 janvier au 15 février2016

 

58% estiment que le statut d’autoentrepreneur est une bonne chose : Ce sont d’abord des TPE d’Ile de France (71%), des TPE dans les services aux entreprises et aux particuliers (68% dans les deux cas), les sans salarié (63%).

 

Ceux qui estiment que c’est une mauvaise chose (42% dont 22% très mauvaise), mettent d’abord en avant la concurrence aux entreprises classiques et un salariat déguisé, beaucoup moins le fait que ce ne soit pas avantageux pour celui qui en a fait le choix ; ceux qui y sont défavorables sont d’abord les artisans du BTP (73%), les artisans plous généralement (64%) et les employeurs (50%).

 

A propos des mesures du plan de relance de l’emploi, les chefs d’entreprise jugent efficace :

– Le développement et la valorisation de l’apprentissage, avec un statut et une rémunération liés aux compétences plus qu’à l’âge (62%)

– Le remplacement du CICE par une baisse des cotisations employeurs sur les salaires (54%)

– Le plafonnement des indemnités prud’homales pour toutes les entreprises (43%)

– Le passage de 8 000 à 50 000 contrats de professionnalisation à des chômeurs longue durée (40%)

– Un plan massif de formation permettant de former 500 000 demandeurs d’emploi par an (37%)

– La création d’une prime à l’embauche sous forme de chèque de 2 000€ pour les salaires inférieurs à 1,3 fois le SMIC, au sein des entreprises de moins de 250 salariés (seulement 22%)

 

83% jugent le développement des formations en alternance efficace pour favoriser l’accès des jeunes à leur premier emploi (50% une très bonne chose) ; les chefs d’entreprise estiment importantes pour embaucher un apprenti ou un jeune en contrat de professionnalisation (entre 75 et 97%) les compétences acquises lors de la formation, les qualités du candidat, les modalités de présence dans l’entreprise, les perspectives d’embauche à l’issue du contrat, les aides et déductions fiscales liées au contrat et la renommée de l’établissement où il effectue sa formation, nettement moins son âge.

 

38% estiment que le chômage est le principal enjeu des prochaines élections présidentielles, loin devant la croissance (21%), la sécurité (19%), voire les impôts (15%) et le pouvoir d’achat (15%). Coté républicains, ils se prononcent pour Alain Juppé (63%) et à gauche pour Emmanuel Macron (44%). les ¾ iraient voter. 45% pensent qu’un président de la République et sa majorité parlementaire sont en mesure de faire évoluer la situation économique et sociale de la France.