Méthodologie : 973 personnes de plus de 18 ans, interrogées par questionnaire en ligne, les 29 et 30 juillet 2015
« Que vous vient-il à l’esprit quand vous pensez à l’entrepeneuriat ? », 63% ont répondu à cette question ouverte, demandant des réponses spontanées :
– 34% ont traité du rôle économique et de la place de l’entrepreneuriat, un rôle plus marqué pour les cadres et professions libérales (40%) et les diplômés du supérieur (notamment les bac +2 et au-delà, 48%)
– 31% ont une vision positive, insistant sur les qualités nécessaires et les avantages de l’entrepreneuriat, notamment les cadres (45%), les indépendants (40%), mais bien moins ceux dont le diplôme est inférieur au bac (21%), et 4% pour les sans diplôme
– 19% ont une évocation négative : étonnement les CSP+ (34%) et les indépendants (35%), ainsi que les diplômés du supérieur (28%).
Noter que les indépendants sont à quasi égalité à avoir une vision positive et négative.
De fait pour 33% c’est compliqué en France, notamment pour les chômeurs (40%), mais bien moins pour les indépendants (18%) et les étudiants (20%) ; pour 24%, c’est le fait d’une vie de contrainte (notamment les sans diplôme avec 43%, les artisans/commerçants avec 34%, mais pas pour les 18-24 ans, 19%). A l’opposé, 23% estiment que c’est le meilleur moyen de s’accomplir (30% pour les indépendants et ceux qui envisagent de créer) ; ou encore 15% la liberté de faire ce que l’on veut, quand on veut (25% les indépendants, 21% ceux qui envisagent de créer) ; et pour 5% un moyen de bien gagner sa vie.
Les qualités indispensables à l’entrepreneur sont celles que l’on retrouve maintes fois nommées : détermination (41%), courage (29%), créativité (27%), ambition (25%), confiance en soi (25%), goût du risque (24%), honnêteté (22%), expérience (21%), passion (18%), discipline (16%), optimisme (11%), sang-froid (7%), charisme (6%).
31% (dont 9% certainement) disent avoir envie de créer ou reprendre une entreprise, un chiffre que l’on retrouve dans nombre de sondages ; ce chiffre monte à 35% (dont 10% certainement) si l’on ne prend en compte que les salariés, chômeurs et étudiants ; et comme toujours les 18-34 ans sont les plus enthousiastes (53% pour les 18-24 ans et 48% pour les 25-34 ans), un peu moins les 35-49 ans (39%) et peu au-delà (13 à 20%) ; idem pour les CSP+ (53%) contre 31% pour les catégories populaires ; idem pour le niveau d’éducation (33 à 37% pour les bac et au-delà), contre 23 à 26% pour les autres.
Ils le feraient avant tout dans les services : tourisme/loisirs 12%, services à la personne 11%, informatique/ nouvelles technologies 9%, Hôtellerie/restauration 8%, artistique 8%, alimentation 7%, santé 7%, construction 4% ; ce sont à leurs yeux les activités qui ont le mieux réussi… sans que cela soit en adéquation avec les activités actuelles de création ou en place, mais bien plus avec les dirigeants d’activité, qu’ils apprécient.
Noter que 57% des entrepreneurs (8% de l’échantillon) décideraient à nouveau de créer/reprendre si c’était à refaire, mais 25% répondent certainement pas.
45% conseilleraient à leurs enfants de devenir entrepreneur en France (58% pour les indépendants, 56% pour les sympathisants de gauche) et 61% à l’étranger (66% pour les sympathisants de droite). Ce sont les mêmes profils que précédemment.