Le climat des affaires en France, stable de septembre 2013 à février 2015 (indice de 94, à comparer à 100, moyenne de longue période), a progressé de 3 points (97 en mai 2015), porté notamment par l’amélioration dans l’industrie (103 en mai, un niveau inédit depuis l’été 2011) ; idem pour le commerce de détail (106 en mai, son plus haut niveau depuis début 2011), contre une situation moins favorable dans les services (94) et surtout la construction toujours en chute (89).
Selon les chefs d’entreprise interrogés en mai, le climat conjoncturel dans les services est un peu mieux orienté depuis le début de l’année et l’activité accélérerait d’ici fin 2015 (+0,4 % au deuxième trimestre, +0,5 % puis +0,6 % au second semestre) ; dans la construction la baisse ralentirait après une nouvelle forte baisse au deuxième trimestre (-0,7 %), le recul de l’activité passant au second semestre à -0,4% puis à -0,2%.
La croissance française atteindrait +1,2 % en 2015, du fait surtout de l’accélération du pouvoir d’achat des ménages ; un redémarrage modeste des investissements est attendu (+1,0% en 2015 contre +4% en moyenne pour 2010-2011).
Après une quasi-stabilisation au premier trimestre, l’emploi marchand se redresserait dès le deuxième trimestre puis accélérerait au second semestre ; au total, il augmenterait de 41 000 postes en 2015 (après une perte de 45 000 en 2014), porté par une activité mieux orientée et les effets du CICE et du Pacte de responsabilité.
En 2014, l’emploi dans le secteur non marchand a nettement progressé (+67 000), en grande partie du fait des contrats aidés ; il en serait de même en 2015 : +53 000, dont +24 000 contrats aidés.
En tenant compte de l’emploi non salarié, l’emploi total progresserait de 114 000 postes en 2015 (après +41 000 en 2014), avec une nette accélération au second semestre (+71 000, après +43 000 au premier semestre) portée par le secteur marchand.
Le chômage se stabiliserait au second semestre 2015