Méthodologie : étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 303 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500 millions d’euros. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement en termes de secteurs d’activité et de taille salariale. L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI du 27 Août au 6 Septembre 2018.
« Observatoire de la performance des PME/ETI – OpinionWay/Banque PALATINE pour Challenges »
“Des niveaux de confiance en retrait en septembre après les records atteints en juin, mais avec des valeurs historiquement hautes :
♦ 84% des dirigeants de PME-ETI affichent une confiance en leur propre entreprise et 79% dans l’économie française (-9 points après l’annonce estivale d’une révision à la baisse des prévisions de croissance)
♦ Des prévisions de croissance stable ou positive pour la fin d’année : 46% des dirigeants de PME-ETI envisagent une stabilité quand 39% prévoient une croissance en fin d’année, un nombre en baisse régulière depuis le record de janvier ; seulement 13% anticipent une décroissance. 80% des dirigeant estiment être en ligne avec les objectifs fixés en ce début d’année
♦ Des prévisions d’embauches toujours très positives depuis le début de l’année : 22% envisagent d’embaucher, 72% de stabiliser l’effectif vs 6% le diminuer.
Sur la question du prélèvement à la source, 70% des dirigeants sont favorables à sa mise en place du prélèvement à la source , 71% estimant que cette réforme est nécessaire à la modernisation du système fiscal français.
Si une majorité de dirigeants estime que la réforme est une bonne chose pour les salariés (75%), ils ne sont que 41% à juger que c’est une bonne chose pour les entreprises, du fait des difficultés administratives (84%), techniques (73%) et des coûts (75%) de mise en place
Le prélèvement à la source est perçu comme un transfert de responsabilité de l’Etat (82%) qui risque de provoquer des tensions dans la relation employeur-salariés du fait des baisses de salaire perçues (67%) et de soulever un problème de confidentialité quant à la situation fiscale (64%); Cela engendre des attentes d’aides de la part de l’Etat, tant financières (80%) que techniques (78%).