Méthodologie : 400 indépendants dont des autoentrepreneurs, interrogés par téléphone entre le 29 mai et le 7 juin 2017.
35% sont le fait de services aux entreprises, 26% de commerces, 26% de services aux particuliers, 7% de BTP et 6% “d’industrie”.
55% sont des hommes; 18% ont moins de 35 ans, 33% de 35 à 49 ans et 47% 50 ans et plus.
« Sondage Opinion Way réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ».
Pour la moitié, le salariat restera majoritaire, mais le nombre de travailleurs indépendant augmentera (51% pour les autoentrepreneurs, 43% pour les entrepreneurs classiques); ce dernier ne remplacera le salariat que pour 10% (respectivement 12 et 6%). On constate donc une hausse du nombre d’indépendants, plus importante chez les autoentrepreneurs (63 vs 49%).
Pour 17% il se stabilisera (14 vs 21%), voire diminuera (14 vs 20%).
71% déclarent que l’activité d’indépendant est la seule ou celle qui génère la part la plus importante des revenus. Parmi les 34% dont c’est une activité secondaire, 53% sont actifs, et 44% retraités.
La raison pour devenir indépendant est toujours le fait d’exercer une activité avec davantage de liberté qu’en tant que salarié (48 vs 48%), voire se tester ou tester une activité en vue de créer une entreprise (22 vs 16%), ou compléter un temps partiel de salariat (8 vs 5%); sortir du chômage ne concerne qu’une minorité (28 vs 23%).
Noter qu’une minorité a connu une perte totale d’activité (36 vs 19%).
19% ont déjà connu un accident du travail ou une maladie entraînant un arrêt de travail (23 vs 11%); mais la moitié des indépendants classiques ont continué à travailler pour des raisons financières, alors que 30% ont connu une baisse de revenu et 22% aucun problème financier.
La moitié serait prête à payer une cotisation légèrement supérieure pour obtenir les mêmes couvertures sociales que celle des salariés.
Noter que les 2/3 sont en attente d’une nouvelle organisation de la sécurité sociale des indépendants; 34% souhaitent une convergence des systèmes de retraite et 31% une convergence des protections sociales.
A la question “dans votre activité, ressentez-vous le besoin de vous rapprocher d’autres indépendants aux activités complémentaires au sein d’un réseau, afin de développer votre activité ou de répondre à plusieurs aux besoins d’un client ?”, 49% répondant non et 34% si une forme juridique simplifiée le permettait pour encadrer le travail en réseau; seuls 15% y sont favorables quelles que soient les conditions.