En 1968, 43% des ménages métropolitains étaient propriétaires; ils sont 58% en 2014.


"Propriétaires et locataires" Insee tableaux, novembre 2018

Cette progression a été habituelle dans la plupart des régions (entre 13 et 18% entre 1968 et 2014), avec 3 exceptions en Bretagne, Occitanie et Nouvelle Aquitaine (entre 8 et 11%) mais ces régions ont des taux de propriétaires parmi les plus élevés en 2014 (entre 60 et 66%).

De fait l’Ile de France et Paca ont les taux les plus faibles (47 et 54%) à mettre en relation les couts élevé d’achat, suivi par les régions du nord, de l’est et la Normandie (58-59%); le sud suit avec des taux de 59 à 62% et enfin l’ouest (64 à 66%). ces écarts sont à rapprocher des régions plus dynamiques et reconnues pour leur qualité de vie.

 

Les hausses sont le fait des 25 ans et plus : bien sûr les 60 ans et plus (73,7% vs 54,9 en 1968, soit une progression de 34%), puis les 40-59 ans (60,4% vs 47,6 et une progression de 27%)), suivi par les 25-39 ans (38,8% vs 28,3 et une progression de 37%, la progression la plus forte), alors que les moins de 25 ans ont connu une diminution (de 7% en 1968 à 5,7% en 2014).

 

Ce sont bien sûr les couples sans enfant qui sont les plus nombreux à être propriétaires (74%), suivi par les couples avec enfants (66%), vs 45% pour les personnes vivant seules, et 31% pour les familles mono-parentales.

 

En termes de CSP, les agriculteurs sont le plus souvent propriétaires (82% en hausse de 10% au regard de 1968), suivi à égalité par les non-salariés (commerçants, artisans et autres chefs d’entreprise hors les libéraux pour une fraction importante) avec 66% (progression de 21% au regard de 1986) et les cadres avec 65% (progression de 54%); les professions intermédiaires suivent (57%, progression de 61%), puis les ouvriers (46% et une hausse de 45%) et enfin les employés (34% et une hausse de seulement 22%).