La coiffure regroupe 100 100 établissements et 175 800 actifs (dont 19 000 apprentis).


"Profession coiffeur www.unec.fr L ES C H I F F R ES CLÉS 2021", UNEC, lu octobre 2022

Une approche fort complète de cette profession.

⇒ Le nombre d’établissements

♦ Ils sont 100 100 ; 72% sont en salon (68 870) où 6 sur 10 sont employeurs. Le secteur de la coiffure à domicile (26 329) s’est considérablement développé depuis le début des années 2000 ; leur nombre a été multiplié par 2 entre 2000 et 2007 puis à nouveau par 3,4 entre 2009 et 2021.

Le nombre d’établissement employeur hors alternants a fortement diminué entre 2011 et 2018, passant de 41 364 à 38 078, pour se redresser quelque peu en 2021 avec 39 246.

 

♦ Ce sont 7 600 créations en 2021. S’agissant du taux de création (nombre de nouvelles immatriculations par rapport au nombre total d’établissements), il est de 7,6% et est stable par rapport à l’année précédente.

En moyenne sur ces cinq dernières années, 1 111 cessions  chaque année sont dénombrées avec un prix moyen de 66 021€, ce qui représente 62,3% du CA (chiffre médian). Le nombre de reprises augmente de nouveau en 2021 (+13% par rapport à l’année précédente) et retrouve le niveau de 2019. En 2021, elles sont 1 100 pour un prix moyen de 73 114€.

 

♦ On comptabilise par ailleurs 460 défaillances d’entreprises. Pour mémoire, en 2019, 4 entreprises défaillantes sur 5 avaient moins de 2 salariés. Le taux de défaillance est de 0,5%.

Mais en 2020, on comptabilise aussi 5 360 fermetures d’établissements, en diminution de 20% par rapport à l’année précédente. Le taux de fermeture est de 5,4% en 2020, il était de 7% en 2019 et de 7,6% en 2018.

⇒ L’emploi

♦ En 202, le secteur compte 176 023 actifs dont 87 316 salariés (vs 101 823 en 2011), 19 877 alternants, 43 620 chefs d’entreprise non microentrepreneurs (vs 57 323 en 2011) et 26 169 microentrepreneurs (vs 9 683 autoentrepreneurs en 2011). Depuis 2011, le secteur connaît une baisse de 7,8% de ses actifs. Le transfert du salariat vers le micro-entreprenariat se poursuit.

 

Le nombre moyen de salariés par établissement employeur (hors alternant) est passé de 2,31 à 2,43 (+5,2% par rapport à 2020). Par ailleurs, le poids de l’alternance dans l’emploi salarié est conséquent (18% des salariés).

 

♦ 2ème secteur de l’artisanat formant des apprentis en CFA, la coiffure a perdu 22% de ces effectifs en formation depuis 2007/08 ; cette baisse s’est considérablement accélérée sur les rentrées scolaires de 2012 à 2014. Sur les quatre dernières années (2015 à 2019), le nombre d’apprentis s’est stabilisé et augmente de nouveau en 2020-2021 (+7% par rapport à l’année dernière).

Par ailleurs, 2 contrats de professionnalisation sur 3 se préparent un BP Coiffure ; 96% des contrats de professionnalisation sont formés au sein d’entreprises de moins de 11 salariés.

Le taux de pénétration des apprentis se formant à un diplôme de la coiffure est de 28%, soit 1 apprenti pour 3,6 établissements exerçant en salon.

 

En 2020-2021, 67% des apprentis optent pour un CAP, 24% un bac pro, 7% une mention complémentaire, et 1,8% un BTS.

 

En 2020, 1/3 des apprentis ayant obtenu un diplôme de la coiffure en apprentissage sont en emploi 6 mois après leur sortie de CFA, contre 26% des élèves sortants de la voie scolaire.
Cette proportion est accentuée 12 mois après la sortie de formation : 46% d’exapprentis sont en emploi contre un tiers d’exélèves. L’accès à l’emploi est plus élevé pour les diplômés du BP Coiffure qu’elle ne l’est pour les détenteurs d’un CAP : 69% ayant obtenu le BP sont en emploi 6 mois après et 74% 12 mois aprés.

⇒ Leur localisation géographique

On compte en moyenne 149 établissements pour 100 000 habitants. Cette densité est plus forte au sein des régions et départements du sud de la France avec en tête 3 départements de la région PACA : les Alpes-Maritimes (228 établissements pour 100 000 habitants), le Var (222) et le Vaucluse (196). La densité est également élevée à Paris (199), mais pas dans les autres départements franciliens : celle-ci est la plus basse dans les Hauts-de-Seine (99) ; elle atteint 105 en Val-de-Marne, 108 dans les Yvelines, 110 en Seine-Saint-Denis et 115 dans le Val-d’Oise.

 

Rapportée aux seuls établissements de coiffure en salon, la densité moyenne est de 103 salons pour 100 000 habitants, dont Paris (164) et les Alpes-Maritimes (151) et au dessous de 120 établissements pour 100 000 habitants les Pyrénées Orientales, le Vaucluse, l’Hérault, le Gard, l’Aveyron, la Corrèze, le Gers, le Cantal et la Corse.

⇒ Le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires de la profession est de 6,1Md€ soit une moyenne par salon de 78 300€ ou de 264,24€ TTC jour par personne active. En 2021 (source INSEE), la dépense de consommation des ménages pour le secteur des soins personnels (dont coiffure) croit de 5,4% après une chute de 10,7% en 2020 et reste inférieure de 7 points au niveau qui aurait été obtenu en prolongeant les tendances de la période 2015-2019 aux années 2020 et 2021. Toutefois, selon le panel de l’UNEC, le chiffre d’affaires a augmenté de 30% au regard de 2020.

 

La consommation moyenne des clients homme est de 23,86€ (2,04 visites annuelles dans le même salon) et pour les femmes de 45,69€ (3,97 visites annuelles dans le même salon). 80% ont réalisé une coupe et 51% une prestation technique (couleur, balayage…).

Le chiffre d’affaires revente compte pour 11,8% du chiffre d’affaires global.

 

Pour en savoir davantage : Profession coiffeur (unec.fr)